Jeudi 14 Mars 2024
Après quelques ennuis avec notre ancre qui s’était prise sous une roche au milieu de ce désert ensablé, et après une plongée réussie en apnée du Captain pour la libérer, nous reprenons notre longue route.
La mer et le vent ne sont pas très favorables. Nous sommes très secoués et les vagues arrosent tout le pont. Nous remontons vers les longues et très belles plages au Nord de Turks and Caïcos ; soit un peu plus au Nord que le Club Méditerranée at avant Parrot Cay l’île où Bruce Willis vient de mettre en vente une de ses villas pour la modique somme de 37,5 Millions de Dollars.
Le paysage est à couper le souffle, c’est une carte postale de turquoise et sable sur des kilomètres. Le lieu est protégé par des récifs qu’il convient d’éviter, la mer s’y heurte et les rouleaux se forment, les profondeurs d’eau aussi sont traîtres. On prie alors pour que les cartes marines et notre sonde soient le plus précises possibles.
Nous sommes entourés de turquoise à perte de vue. Sur la plage de discrets complexes hôteliers très peu gênants. Pas ou peu de vert. L’île est plate comme une limande. C’est splendide. Il fait 27 degrés et il y a du vent.
Il faut toutefois déplorer le retour à un début de civilisation avec sa cohorte d’incivilités.
Les gros bateaux à moteur sortis de nulle part mais je suppose de Provenciales au Sud, île capitale de Turks and Caïcos, se croient obligés d’ancrer près de la plage devant nous avec leur musique à la C.. et voilà qu’ils sortent aussi les jets skis qui vont et viennent autour de notre catamaran, seul repère sur l’eau au milieu de cette immensité – comme ils n’ont aucune imagination et qu’ils ne savent faire que des ronds dans l’eau et du bruit pour du bruit, Il faut à ces abrutis un bateau comme cible pour tourner et faire suer – voyez comme notre vie est belle et comme on s’amuse espèrent ils montrer! si tu savais ce que tu as l’air C.. à faire ça, et surtout il faudrait que tu réalises qu’il n’y a plus que la racaille des dealers à pratiquer ces rodéo polluants! .
Je commence à m’énerver sérieux et leur crie dans mon plus beau langage fleuri anglais qu’ils aillent se faire….. Voyant alors une recrudescence d’incivilités, et ayant repéré qu’il y avait des enfants derrière les parents sur les jets, je mets le maillot de bain de Eve pour les faire fuir. Stéphane est horrifié et craint la saisine de la marée grand voilée. On verra bien ! Je suis furax !
Au soleil couchant nous allons voir en annexe les bancs de sable découvrant à marée basse, de véritables petits îlots vierges entourés d’eau couleur lagon transparent.
Toujours en annexe, nous longeons la passe entre Pine cay et Fort St George Cay . Le long de ce bras ressemblant à une rivière d’un bleu inimaginable reposent un peu en dehors du rivage de vastes villas luxueuses séparées de pas moins de 300 mètres les unes des autres avec leur petite « joliette» au bord de l’eau pour assurer de l’ombre aux transats des éventuels baigneurs, quand ce n’est pas un quai aménagé pour les embarcations des propriétaires. Quelle beauté ! Le luxe à l’état pur ! La grande Classe ! Je suis contente de pouvoir admirer ce spectacle ! Que n’ai-je gagné le Jackpot à l’Euromillion ?