Ormos Despotikou (ile antiparos) – antiparos

Mardi 13 Septembre 2022

Nous repartons par bon vent pour nous diriger de l’autre côté de l’île de Antiparos dans le chenal la séparant de l’île de Paros . Nous remontons le chenal au moteur car les Dieux sont contraires et contrariants.

L’eau est bleu lagon. Les villas de cubes blanc passent à rectangles blancs aux lignes épurées. On sent que nous avons changé de dimensions et de budgets . Les côtes sont assez construites mais le PLU doit ici être soumis aux avis du Meltem car on ne peut pas dire qu’il y ait unité. Les collines sont pelées mais réarborées près des constructions ce qui rend le paysage moins aride.

La côte Antiparos semble un peu plus chic dans ses villas mais ce n’est peut être qu’une impression.

Ici pas de port sauf celui des ferries et bateaux taxis, mais un avant port dans lequel mouillent une dizaine de bateaux ce qui fait qu’il est plein. Nous nous mettons un peu à l’écart avant le village d’Antiparos.

Margo loue une planche à voile pendant 2 heures.

Puis nous partons à la conquête de Antiparos.

Le port est mignonnet mais le clou c’est la très longue rue commerçante. Que des maisons en forme de cube, à 1 étage, peintes en blanc aux arêtes arrondies des toits et des murs, et non angulaires, avec des volets bleu Santorin ou bleu turquoise et des bougainvilliers fuchsia qui pètent et explosent dans une féérie qui laisse pantois. Le sol est fait de morceaux de garnit cassés jointés de blanc , du meilleur effet. La rue sinue entre commerces et restaurants sous des tonnelles . Les magasins ont des allures chicos . On ne sent pas le bazar à touristes en gros. Ici les portants sont plutôt de 4 ou 5 pièces de robes et tissus colorés en lin de bonne facture et de bon goût , dans le plus pur style Saint Tropez. Les inévitables sandales en cuir marron ou doré en forme de tongs ou à 3 ou 4 ou 5 lanières sont aussi présentes.  Le plus surprenant est qu’il n’y a pas vraiment de maillots de bain en vente, pas d’échoppes spécialisées dans ce genre de produits alors que c’est quand même le royaume de la baignade et que la vente de futas (d’ailleurs toujours les mêmes et de la même marque depuis Corfou) ne manquent pas . Etrange . Les magasins affichent des soldes à 50% qui restent encore bien onéreuses .

Ici point de bolos en savates plastiques bleu et blanc dans lesquelles dépassent des orteils chaussés de sockettes blanches, point de ventres proéminents recouvrant un sac à coucougnettes sur short adidas. C’est propre et léché. Rien ne dépasse . Même la musique des restaurants ne gueulent pas à fond . C’est chic et feutré. Les kékés récemment friqués et autres jet setters ou footballers sont repartis ,nul besoin d’attirer le chaland. Estivants et restaurateurs se reposent dans une ville qui est prête à s’endormir pour l’hiver.

Nous prenons un petit cocktail, ne pas changer les bonnes habitudes, et reprenons le chemin du bateau vers 20 heures. Il n’y a pas grand monde dans les rues ni dans les restaurants . Ca sent la fin de saison très proche. De fait, le bar nous confirme qu’ils fermeront la saison entre le 20 et le 30 Septembre.  Musique : «  …… L’été qui s’achève, tu partiras, à cent mille lieues de moi…… » , clap de fin de clip.

 

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