Vendredi 6 Mai 2022
La nuit fut agitée au port . Grand vent avec rafales et pluie . Nous nous sommes réveillés le bateau crasse de pluie rouge, une horreur. Mais il fallait se dépêcher de prendre le ferry pour Naples afin de nous rendre à Pompéi.
Tiens ! aujourd’hui la maquina de la carta bleue marchait bien mais il est vrai que ce n’était pas la même personne au guichet ! Bon, d’accord le bateau n’existait pas sur le timing de la compagnie mais il existait sur un site générique des liaisons maritimes (encore un bel exemple de l’orgnizazione à l’italienne). Nous sommes vaillamment partis sous la pluie en adressant toutes nos prières aux cieux afin qu’il soient plus cléments.
A l’arrivée hop un taxi pour Pompéi (tiens ! hier renseignement pris au terminal le trajet c’était un barème fixe à 120 euros et seulement en cash et aujourd’hui c’est 100 euros (preuve à l’appui puisque tous les sites à visiter sont barémé comme le montre le document que l’on nous a présenté) et carte bleue possible . Mea Culpa , mon anglais de débutante et ma tête de quiche doivent certainement être en cause ! J’adooore ce genre de coup fourré !
Bref les 100 euros c’est le barême pour un aller retour plus 2 heures d’attente sur place, payable à la fin du retour . Ca ! c’est clair ! , net et sans bavure, comme j’aime (mais non je ne parle pas du régime) .
Les 25 minutes pour Pompéi nous ont permis découvrir la zone portuaire qui s’étend sur des kilomètres, zone aux bâtiments délabrés dont les balcons ne tiennent visiblement plus. Et des containers à l’infini .
Pompéi : oui, bof ! En même temps on ne peut pas s’attendre à du bâtiment BBC , aux normes PMR et eco-friendly. Les ruines s’étendent sur plusieurs hectares , avec des ruelles pavées bordées par les pans de mur des bâtiments mis à jour. Toutefois, cela devient assez vite répétitif et monotone .
Les audio guide sont mal faits et sont sans intérêt . De nombreux sites ne sont pas accessibles, fermés à la visite . Il faut en fait passer rapidement le long des rues pour se concentrer sur les grands « monuments » . On est content d’y être allé mais 2 heures suffisent surtout avec les nombreux groupes piaillants précédés de leurs accompagnateurs plus ou moins polis de la glotte . Cela a au moins eu le mérite de nous donner l’envie d’aller sur You tube pour voir des reconstitutions 3D et en couleur de tout ce que ces pans de murs pouvaient représenter avant le tremblement de terre et l’éruption volcanique.
Retour par le ferry sur Procida (un peu secoué comme à l’aller) et visite de l’île (qui n’est pas très grande) par les minibus gratuits pour les autochtones mais aussi pour les touristes . Incroyable les bus passent tout juste dans les rues de l’île ne laissant que 5 cm de part et d’autre avant de toucher les façades (et pas de trottoirs ! la chasse aux piétons est ouverte . Ca va pas passer, ça va pas passer , ça va pas passer je te dis …… Et si , c’est passé ! et sans ralentir…..tu peux reprendre ta respiration et rouvrir les yeux) . L’île a un certain charme mais malheureusement les façades sont délabrées , les fers à béton crient famine et le crépi semble nous saupoudrer au moindre coup de vent . Mais on mettra quand même 4 étoiles sur ilederey adviser car l’île est vraie , dans son jus, et les marchands du temple ne l’ont pas encore investie et défigurée (du moins à cette époque) .
Bon ça fait 3 repas que nous nous goinfrons à la pizza au restaurant (au passage à 5 euros , ça change des prix français), on va passer aux choses sérieuses sur le bateau : caïpirina à la Stéphane, charcuterie italienne achetée en local et soyons fous : crudités …..