Samedi 12 Juillet 2025
Il fait beau, il fait bon, la nuit a été hyper calme sur le plan d’eau, pas beaucoup de monde.
Nous levons l’ancre pour aller voir du pays, enfin, je m’entends, nous allons à 5 miles d’ici dans la baie d’en face qui s’appelle West neck Harbor.
La zone de mouillage y est circonscrite de telle sorte que les navires ne puissent pas abîmer le panorama des riverains, et, au prix où sont leurs propriétés, cela se conçoit, d’autant plus avec ce qui va suivre.
Lorsque nous sommes arrivés quelques bateaux étaient à couple ou à triple (le trouple des J.O. a encore frappé). Et, oyez braves gens éduqués, il faut retenir cette leçon, lorsqu’il y a couple et encore plus triple, il faut fuir …. En effet, pour la première fois depuis que nous sommes aux USA, nous avons essuyé un tir de plouquitude, grosses vaches riant à bière déployée le cul baignant dans leur grosse bouée pour échangistes – calmez vous les Germaine et allez cuver – et l’alcool aidant la radio diffusant publicités et musique est passée à fond. Insupportable, on se serait cru aux Iles de Lerins un 15 Août ! Cette anse porte le nom de West Neck mais je vais la rebaptiser Redneck (qui signifie plouc en anglais).
Nous avons donc descendu l’annexe et nous sommes allés remonter les petites anses pour admirer maisons et pontons sur les méandres de ces rivages toujours très boisés. Les maisons étaient plus modestes, l’architecture toujours pas à mon goût, mais je dois avouer que je n’en refuserais aucune si on me la donnait.
Puis au retour voyant que les spice girls sur le retour étaient loin de s’être calmées, nous avons préféré abdiquer plutôt que nous fâcher, et sommes partis ancrer plus loin dans une autre anse près de Sag Harbor, nommée Majors Harbor; et bien nous en a pris puisque seulement 3 bateaux squattaient cette baie sans se bousculer ni tonitruer.
En chemin, dans l’après midi, tous les voiliers étaient de sortie pour une élégante régate de voiles noires, à l’évidence activité emblématique de fin de semaine à Sag Harbour. Beaucoup de navires et yachts à moteur étaient également de sortie créant un certain gros clapot sinon un gros clapot certain, à faire valser les objets mal arrimés dans le carré. Il fallait rester concentrés sur le pilotage.
Ce soir tout est redevenu calme, personne sur le plan d’eau et nous sommes seuls dans notre mouillage, à part taons et No see-um (nonos). Il fait tout juste bon, c’est agréable.


