Little Ragged Island – Bahamas

Mercredi 16   Avril 2025 

Au matin il fait 33 degrés, le vent ne s’est pas encore levé,  la mer est plate et le soleil brille à nouveau menacé par un gros nuage gris qui apporte un peu de fraîcheur quand il voile l’astre d’or.

Et là ! Ôh ! merveille ! les ragged islands tiennent bien toutes leurs promesses ! Sauvages et merveilleuses, un raffinement de déclinaisons maritimes de bleu et de vert clair sur fonds de blanc et de verdure.

Nous découvrons en dinghy un vaste lagon formé par une barrière de corail qui ceint et ferme toute une baie entre Ragged Island et Little ragged Island, un petit îlet au milieu, quelques plages d’algues et de petites dunes façonnées par les vents et les vagues, sur les pourtours affrontant l’Océan, de hautes roches calcaires blanches et déchiquetées tels de vieux fortins abandonnés, éternelles vigies scrutant l’ennemi venant de la mer.  Les eaux sont translucides couleur piscine et ça et là, mais surtout le long de la barrière, des récifs de coraux qui explosent de couleurs ; ici du vert fluo, là du bordeaux, du violet, du lilas, du rouge, du jaune, du beige, du marron, du moka.  Malheureusement pas beaucoup de faune aquatique, quelques poissons perroquets,  quelques tortues ou quelques raies qui s’envolent sous l’eau à tire carcasse à notre approche. Pas d’antennes 3D qui ne doivent se montrer que jusqu’à la date officielle du 31 Mars.

Nous partons aussi marcher sur la longue plage qui se découvre en bancs de sable ornés de mangrove pétrifiée.

Tout est si paisible, si sauvage (pas Dior, idiot !).

Le grand Charles chantait (mais nâaan pas le Lillois mais le petit arménien bien sûr) dans une version légèrement corrigée et adaptée par mes soins  :

Moi qui n’ai connu toute ma vie
Que le ciel du nord
J’ai débarbouillé ce gris
En virant de bord

Emmenez-moi au bout de la terre
Emmenez-moi au pays des merveilles
Il me semble que les Bahamas

Sont moins austères au soleil

Dans les cata à la tombée du jour
Avec les marins
Quand on parle de Miles et d’Ampères
Un verre à la main

Je perds la notion des choses
Et soudain ma pensée
M’enlève et me dépose
Une merveilleuse journée

Sur la grève

La seule question que je me pose c’est, à part « la France va-t-elle arrêter ses conneries ? »,  « est ce possible de passer le reste de sa vie dans ce cadre ? »

Ce soir c’est antennes grillées sur Anth’R’Flo.

 

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