Mercredi 18 Mai 2022
1 heures de nav’ (moteur) – 6 Miles – 2 nœuds de vent
Départ 9h00 – Arrivée 10H15 .
Grosse journée aujourd’hui , comme vous pouvez le constater .
Au départ j’ai osé tenir le truc rond qui sert à piloter et qu’on appelle généralement la barre à roue, tandis que Monsieur était au largage de la bouée à l’avant (un lâcher de bout tout simplement). Je m’en excuse, c’est ma faute, c’est ma très grande faute donc, car j’avais pris là une initiative qui méritait d’être soulignée à l’entourage du mouillage par le capitaine en titre avec force gueulantes parce que, bien sûr, j’allais trop vite, je ne tournais pas dans le bon sens, j’allais de l’avant alors qu’il fallait aller en marche arrière . Je crois que tout le mouillage a bien compris qu’une femme ne peut pas , ne sait pas, tenir la barre et qu’il n’y a qu’un homme, un vrai , qui peut le faire, d’autant plus qu’il me l’avait DEJA DIT ! Pour celles qui me lisent et n’ont pas d’expérience bateau, pour mieux comprendre, remplacez le mot bateau par le mot voiture, et vous aurez assimilé la problématique.
Je ne recommencerai plus ! . C’est ….. pas promis.
Arrivée dans un tout petit port incroyable : un cercle pratiquement fermé et donc très bien protégé des vents . Un système de bouées (gratuit pour nous cette nuit car ayant prix un pass visiteur du Parc de 3 jours) . Très sûr, compte tenu des 25 nœuds attendus dehors cet après midi . Il est 19H00 effectivement le vent s’est levé méchamment vers 14H00 et il vient de se calmer tout à fait .
Ceci nous a quand même permis d’assister à des prises de bouées très rock and roll sous rafales violentes de vent de quelques bateaux qui se sont fait pourrir par ceux déjà amarrés puisque les menaçant d’un carambolage nautique . Ca c’est un grand classique en bateau !
Stéphane est allé à la rescousse d’un des bateaux avec l’annexe, il faut dire qu’il cherchait à se mettre juste à côté de nous , c‘était un peu intéressé.
Pas beaucoup de maisons mais quand même 5 restaurants largement commentés sur trip advisor car il semble que le tourisme soit intense par ici l’été venu. Le menu ne nous allant pas, nous passerons notre chemin pour ce soir et dinerons au bateau.
Nous avons farnienté toute la journée ; pour ma part réglant des problèmes administratifs car le réseau internet en connexion partagée était formidable et je me suis prise à croire que j’étais en télétravail (oui ! oui ! je dis bien en télétravail car j’en connais certain(e ) – qui se reconnaîtra – dont c’est le modus operandi (désolée L. je balance) .
Des nouvelles de la fougasse ? vous les attendiez tous avec impatience. Cela en avait le goût, presque l’apparence et pas du tout le moelleux . La levure de boulanger sèche a toujours été très difficile à travailler, je crois que c’est cela le problème . Ce n’est jamais la faute de la cuisinière – sachez le ! – Toutefois, en la réchauffant dans le grille pain, la texture était beaucoup plus soft et en fermant bien les yeux on a pu voir le commencement d’un rêve de fougasse . En tout cas cela dépanne pour savourer du fromage.
Conclusion : il y avait du vent cet après midi mais il était plus raisonnable de rester immobile (va comprendre Charles ). On est comme Brice de Nice mais nous on attend LE vent .
