port de Marina dalmacija – baie de otok molat

Samedi 18 Juin 2022

Musique (sur l’air de Mathilde de Brel) : « Uber est re-venu » – fin de la musique, pour prendre à 8H00 L. qui s’en est retournée vers la chaleur des parisiens et leurs sourires qui n’ont rien à envier à ceux des croates.

Stéphane, la petite chariote de grand-mère et moi même partons à nouveau à la cueillette, la chasse et la pêche (bredouille de ce côté-là) vers le supermarché Prodine à 1,2 km à pied de la Marina.  Il fait déjà très chaud.

Oh ! Miracle ! un vrai supermarché ! où il y a de la vraie nourriture, du vrai choix, de vrais légumes et de vrais fruits. Pour la viande, cela reste limité : Adèle meurt à chaque fois – tu l’as comprite celle là ? – je renonce à du schwein neck  (que j’interprète comme du cou de cochon – connais pas ) et me lance dans une escalope de veau dont l’épaisseur rappelle une côte de veau mais sans côte …. Et sans veau peut être ? – n’ayant pas pris option croate au bac je ne suis pas sûre de ce que me dit le boucher. Le rayon fromage est abondant mais tout est Gouda  (c’est peut être le mot générique pour fromage en Croate châtié) .

Bref, nous trouvons quand même notre bonheur : même du salakis, de la mozarella buffala de surcroit s’il vous plaît, et du granada, à défaut de parmesan dans le texte. Nous sommes donc des marins heureux, nous allons pouvoir reprendre la mer sans craindre le scorbut ni la disette.

Nous nous hâtons de décrocher le linge qui sèche au vent et le bateau reprend donc des airs de catamaran plutôt que de camp de romano, nous jouons au casse tête chinois avec le frigo pour ranger les vivres (appro fait pour essayer de tenir au moins 2 semaines sans toucher port )  et hissez haut ! larguez les amarres !  Le déjeuner se prendra à la hussarde ou plutôt au vol (vu le vent et les vagues ) en mer.

La remontée du couloir ( une peu monotone) se fait à la voile, le vent est taquin tant il change de force et de direction, mais vaille que vaille, nous nous la jouant à l’ancienne : en tirant des bords, pas de solution de facilité, pas de ça chez nous ! non mais !.  Contrairement à hier il y n’a personne sur l’eau, normal les locations se prennent le Samedi à partir de 14H00.

Nous atteignons de nouveau des terres isolées et « crottées » tantôt tondues tantôt feuillues. Le moteur est re-venu (Brel ! Mathilde ! ça y est ? vous remettez ? ) .

Nous ancrons dans une baie au fond de Otok Molat et évitons les bouées . Nous sommes 5 bateaux mais très éloignés, nous avons retrouvé une végétation abondante . Les cigales nous font la fête et nous souhaitent la bienvenue.

A 17H15 L. était chez le coiffeur, elle sera présentable pour lundi.

Le bateau est de nouveau complètement salé.