Bodrum – Golfe de Gokova

Jeudi 8 Juin 2023

 Nuit zicmu à donf’ des resto et muezzin qui a toujours ses doigts pincés dans la porte à 5 heures du matin (faudrait qu’il fasse attention quand même , il est très maladroit) . Rien que l’ordinaire.

En fin de matinée, nous repartons à l’assaut de la ville et là nous attrapons une indigestion de copies de marques . En fait il est impossible de trouver (et je n’exagère absolument pas) une boutique de vêtements qui a autre chose que des Lacoste, Ralf Lauren, Dior, Vilebrequin, Gucci, Boss, Balenciaga et même des doudounes Moncler , de maroquinerie qui a autre chose que des sacs Hermès avec étiquette et boite et même le service à thé en porcelaine, ou le cendrier, des sautoirs Van Cleef & Arpels, des cuirs épi siglés Louis Vuitton, des mules Dior ou Hermès , des ceintures Gucci , des bijoutiers qui ont autre chose que des montres Rolex, Audemard, Breitling, etc, des vendeurs de sneakers qui ont autre chose que des New Balances, Adidas, Vuitton , bref je ne vais pas citer tous les modèles possibles d’articles de luxe de toutes les marques de luxe car je ne les connais pas toutes mais, eux, çà oui , ils les connaissent . Et ce ne sont pas des boutiques éparses par ci par là mais au moins 3 km de juxtaposition, des 2 côtés de la rue , de toutes ces boutiques à touche touche, les unes à côté des autres. Une véritable orgie de tout ce faux luxe plus vrai que le vrai. Par curiosité, et je n’ai pas cherché à en acheter un ni à négocier, j’ai demandé le prix de départ d’un Kelly orange de très très bonne facture de 30 cm , il était de 950 euros. Je pense que si j’avais voulu négocier j’aurais pu l’emporter aux alentours de 500 euros .

On peut tout trouver, quelle que soit la marque ! Incroyable ! J’imagine sans peine les razzia  sur Bodrum des gentils habitants de Saint Denis avec, de retour au pays, la  revente sur Vinted de tous ces articles au triple de leur prix d’achat Turc. Je me gausse des clients Vinted bernés par l’étiquette et la boîte fournies comme « preuve irréfutable » de l’authenticité du produit ! C’était à attraper une indigestion de tous ces produits, voire, à trop en voir, banaliser le produit et dégouter à jamais de souhaiter en posséder un vrai un  jour. Seule la rareté fait la valeur .

En revanche, j’ai su apprécier la qualité du travail du cuir bien loin de celle des sacoches et sandales en cuir grossier marron vendues à Rhodes ou dans le vieux Nice.  J’ai alors demandé au « maroquinier » où je pouvais acheter des sacs non siglés de cette qualité mais de  création propre à une marque turque. Réponse : impossible de trouver un tel magasin ! Dommage car là, oui, j’aurais été cliente.

Pluie sans vent dans l’après midi ;  nous retardons donc un peu notre départ pour partir vers le Golfe de Gokova au Sud Est de Bodrum où nous arrivons au moteur, par temps calme, dans une baie peu fréquentée maritimement parlant mais au pied d’un immense complexe hôtelier Kempinski.  Nuit très calme, encore beaucoup de moucherons piqueurs (mais non ! ballot !  pas des marteaux piqueurs) . Mer à 22 degrés, non je n’irai pas ce soir pour me raffermir les chairs

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