Syracuse

Mardi 18 Juillet 2023

Nous mettons l’annexe à l’eau pour filer droit sur le concessionnaire Garmin local. Nous passons d’une baie à l’autre de Syracuse (de part et d’autre de l’île de de Ortigia, la vieille ville de Syracuse) en passant sous un pont où il ne ferait pas bon mesurer plus de 1,90 mètres assis dans l’annexe.

Nous trouvons rapidement le concessionnaire qui nous promet un petit jeune intervenant en début d’après midi, le problème a priori n’est qu’un petit rien qui sera vite réparé. Il est 12h00 et il règne un cagnard d’enfer.

Retour au bateau sans passer par la case ville sans toucher 20 000 euros tellement il fait chaud, de plus l’annexe n’est pas sécurisée et nous sommes en Sicile – les commentaires sur les vols d’annexe nous ont fait reculer.

Sur les 14h00 Captain va chercher le petit jeune au ponton et après constat in situ du problème à faire des ronds dans l’eau, et 3 heures de recherches vaines, constat d’échec. Ce ne serait pas l’électronique, le boss au téléphone ne croit pas à la panne de pompe du pilote, bref c’est la galère. De plus nos suffoquons et suons à grosses gouttes.

Il est 17h00 nous sommes donc toujours en rade (et pas de Toulon gros bêta ! OMG ! – Ô My God- j’ai prononcé le mot qui fait souffrir les personnes enveloppées, c’est ma faute c’est ma très grande faute, sortez fléaux à boules cloutées, masses, pals et fouets, sandrine Rousseau Yann Barthès et autres bourreaux massacreurs de l’information).

Sur le coup de 18h00 nous partons à la découverte de la vieille ville . Nous laissons l’annexe à côté du gestionnaire de la petite marina surveillée lequel nous accueille gratuitement et avec gentillesse. Au départ de la Marina,  passée la porte, quelques charmantes ruelles et places font penser aux images des films tournés à Rome dans les années 50, avec ses maisons rouges sombres et vieillottes, mais des architectures, des balcons, des palazzio, des duomo qui respirent la dolce vita de l’époque . On s’attend à voir surgir Sophia, Claudia ou Gina, assises en amazone, volants de la robe fleurie en mousseline au vent, sur des Vespa vert d’eau ou rouges derrière Marcello. Il ne manque plus au coin de la rue que le petit garagiste en marcel s’essuyant les mains sur un chiffon sale, la cigarette pendante au bec, pour s’y croire.

Puis nous nous avançons jusqu’au Castello Maniace à la pointe de l’île, un beau fort militaire du XIII ème siècle et nous poursuivons notre errance vers les quartiers plus animés de restaurants et marchands du temple vendant de criardes mosaïques locales ? locales de China ?

Du monde mais pas trop dans les ruelles.  Je m’attendais à plus de boutiques de déco ou de raffinement à l’italienne, mais non.

Nous finissons dans une pizzéria recommandée par notre jeune intervenant et, si nos pizza étaient bonnes, elles ne ressemblaient pourtant pas à nos pizza francisées.  Ma pizza 4 fromages (Oh ! ça va ! on ne vit qu’une fois alors une bonne entorse à l’auto-surveillance ne peut faire que du bien au moral et du mal à la silhouette), ma pizza donc était une pizza blanche donc sans aucune tomate ni sauce tomate et les fromages étaient tous fondus et mélangés en une seule couche et non en morceaux fondants.

Nous rentrons en passant à côté du vieux marché couvert dont les abords sont envahis par les stands lumineux des boubous vendant qui des chapeaux, qui des futa, qui des objets en mosaïques criardes (assiettes – cendriers – décapsuleurs – magnets – mugs  etc…), qui des robes en nylon made in Ali Express,  et même un stand de produits africains.

Par ci par là, un muret enferme sur 300 m2, aux yeux du touriste en quête d’authentique, quelques vestiges grecs de temples , savoir 5 ou 6 bouts de vieilles pierres entassées, sans vraiment d’intérêt (en tout cas pas pour nous qui en avons été saturés). 

Et retour au bateau avec bain (dans une eau pas vraiment limpide) pré dodo et lever à 2h00 pour saisir un petit air rafraichissant sur le pont pendant 10mn.

Nota : quelques livres que j’ai aimés – simples et sans prétentions – que l’on ne referme pas en regrettant les euros qu’ils nous ont coûtés.

L’Espion Français de Cédric Bannel – Les Enfants Rois de Delphine de Vigan – Hamish Macbeth (il y en a plusieurs tomes) si vous aimez les « cosy » (gentillets) romans policiers (non gores) type Agatha Christie ou Patricia Wentworth.

 

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