Baie the Bight – privateer bay, norman island – BVI

Lundi 8 janvier 2024

Hier soir dîner au Bight Restaurant à 18h00, enfin quand je dis 18h00 c’est l’heure de la réservation mais servis à 19h30 !

Le poisson que nous avions choisi au menu avait zappé le rendez vous avec le cuistot, donc nous nous sommes rabattus sur du poulet, du thon cru, du halibut (il parait que cela veut dire Flétan)  et de la pasta, le Captain ayant lui opté pour des ribs caramélisés. Le repas était bon avec comme il se doit, pour faire plus chic, le bout de carotte parti à la recherche du bout de bambou pris dans les filets des 5 haricots verts qui s’étaient fait la malle hors de la casserole après 4 mn de cuisson . Nous les avons attaqués au burin et en sommes venus à bout. Sinon c’était bon.

Toutefois le niveau des décibels en provenance directe des organes peu discrets des grandes tablées d’américains était assez insupportable, avec surenchère à chaque table, bien que la terrasse fut ouverte sur la plage, c’est dire….. et, comme si cela ne suffisait pas 2 locaux se sont mis à beugler des « tubes » jazzy des années 60 (ou country ??? on ne sait plus trop) dans un micro, sono tournée à fond sur la zone rouge. J’ai cru que j’allais péter un câble et en coller une à celle de derrière qui était la plus proche de moi qui beuglait dans mes sensibles oreilles, et aurait écopé pour tous les autres. J’étais limite hystérique. Il paraît qu’il faut être tolérant, cependant à mon niveau ce n’est plus de l’intolérance c’est de l’hypersensibilité aux bruits qui trouverait sa source dans ?????? …..la déprime. Why not ? 

Au matin nous avons levé l’ancre pour un long trajet de 2 km de l’autre côté à Privateer bay.

Au programme un festival de poissons multicolores toujours plus énormes, toujours plus fascinants et une orgie de coraux mais pas tout à fait les mêmes qu’en face, plutôt comme des plaques de contreplaqué, d’un vert moutarde qui auraient été découpées en forme d’arbre stylisé par Roche Bobois. Bon ! OK ! si ça ne vous parle pas vraiment, moi j’m’y retrouv’, taka avoir un peu d’imagination et lever la pédale de ton hyper réalisme. Un peu de fantaisie m…de quoi dans ce monde de bruts!

Nous nous sommes promenés dans ces jardins botaniques maritimes toute la journée ainsi que dans les profondes grottes creusées par l’érosion au sud de la baie, quelle aventure ! Mais quelle récompense que ces belles journées zen no stress pendant lesquelles on en prend plein les yeux ….et pas les narines avec le masque Décathlon (et ping voilà que je recommence les placements de produits, va vraiment falloir que je me fasse rémunérer).

A côté de nous à l’ancre nous retrouvons le cata Antipodis de Aurore et Daniel. Nous les invitons avec Léopold pour l’apéro de ce soir . Magellan leur chien basset est prié de rester à bord de Antipodis en s’abstenant si possible d’aboyer …..

Anecdote: aujourd’hui j’ai aussi essayé de joindre 2 organismes différents en France qui n’accusent pas réception de mes nombreux messages laissés sur leur site et me font poireauter 15mn en vain au téléphone…… c’est vraiment aussi cela la France, total j’men foutisme, Reste Assis T’es Payé. Cela doit encore être sous traité au rabais à une plateforme de Jeans-Claudes qui sont en pause cornes de gazelle (appuyer sur le 1) ou chicken curry (appuyer sur le 2) , car nous sommes en plein emploi RSA en France (pas la peine d’appuyer sur le 3 , le 3 ne répond plus, il défile, est en grève ou, en débrayage droit de retrait, voire en RTT des congés maladie) .  Maintenant j’espère simplement ne pas être indument prélevée de 2 contrats résiliés sans confirmation en retour, car je vois venir le coup gros comme une maison. Je n’ai plus aucune confiance en l’être humain surtout s’il est français.

Vous comprenez maintenant pourquoi je peux nager des heures, ça me défoule.

PS 1 : aux amateurs de la Sardine, Je suis tombée sur une perle de Patrick Sébastien : « Si vous pensez que vous avez une vie de merde, consolez vous en vous disant que chaque matin il y a un mec qui se réveille à côté de Sandrine Rousseau ».

PS 2 : Ou encore à la façon Audiard, une simple vérité « A la cinquantaine on ne reconnait plus les lettres de près ! mais on reconnait les cons de loin ».

Tout ceci n’est pas très fin mais cela fait du bien de se sentir moins seule quand je rumine.

 

 

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