El Limon, République dominicaine

Dimanche 25 Février 2024

Nous avons loué un van avec chauffeur, cette fois pour 10 personnes. La langue de Goethe s’équilibre, 2 couples allemands contre 3 couples français avec Marianne au relai et une gentille Tour de Babel Anglais – Français – Allemand – Espagnol. Je suis toujours à l’avant aux premières loges.

Nous nous rendons d’abord dans une « fabrique » de cigares : un sosie de Bob Marley qui doit fumer aussi bien la moquette que les feuilles de tabac, roule nonchalamment des feuilles, devant nous et rien que pour nous, dans un coin d’une cabane aménagée au bord de la route, vendant également de la Mamajuana (vin rouge mélangé à du Rhum, du miel et des racines d’origine et vertus inconnues), des pierres bleu turquoise du pays, des colifichets et des calebasses décorées en bols ou en masques.

Puis nous nous dirigeons vers la cascade El Salto Del Limon. 2,8 kilomètres aller (et donc 2,8 km retour) à marcher dégoulinant de chaleur dans la gadoue crottineuse des chevaux (que nous avons refusés) le long du chemin pierreux glissant et pentu pour déboucher sur une magnifique cascade visitée par, au bas mot, 200 personnes. Stéphane, Berndt et Torsten s’y aventurent en maillot de bain pour barboter au pied de la cascade, je sors mon joker et fais la bégueule devant les miasmes de la population ambiante qui repose leurs  séants et rince leurs arpions dans la dite grande mare.

Nous remontons péniblement en sens inverse crachant nos poumons pour nous arrêter à la buvette/snack du haut qui nous escroque de 20 dollars par personne pour un déjeuner de poulet grillé et riz, avant de rentrer chez nous.

L’après midi est dédiée à la piscine pour nous remettre de nos émotions .

Je vais bientôt monter une boite de tour operator multilingues et songe à créer un état apatride et afiscalisé avec tous les bateaux rencontrés, état totalement débarrassé des idées gauchistes, subversives et wokistes (pléonasme) que nous déplorons tous.

Big Why (la petite famille française de 4 enfants de Porto Rico), au mouillage à Samana, vient en Dinghy nous offrir le produit de leur pêche : une bonite et un thazard qui partent au congélateur. Nous les reverrons demain car ils rejoindront la Marina.

Le soir apéro dinatoire au champagne à bord de Ile de Rey à 5 bateaux, 10 personnes : Aurelia – Ambra pour l’Allemagne et Absconder- Mahoa et Ile de Rey pour la France. C’est un peu la cacophonie. Je plains les voisins. C’est le bateau de l’amitié.

 

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