Samedi 13 Avril 2024
Je tenais à te remercier chère lectrice S. pour ta vigilance qui m’a signalé les manquements de mon petit personnel qui ne publie pas tous mes blogs au fil de l’eau. Il va falloir que je procède à des contrôles permanents.
Pour info j’écris le contenu sous word et soustraite le post du blog sur le site ilederey.com au capitaine !!!! je vais donc devoir sévir ….. au niveau des repas peut être …..brocolis …. brocolis …..
Nous sommes allés au restaurant de la Marina qui était très bof et cher. Le hamburger contenait au moins 30% de matières grasses et le ceviche de Maï Maï était trop salé tout comme la note pour ce que nous avons mangé : 46 dollars par personne sans vin, sans dessert et sans café. En revanche le décor était sublime. Une petite Marina de méga yachts rutilants nichée au détour d’une anse de la baie et défendue par des récifs d’eaux turquoises où se prélassent des requins nourrice mais pas que ! nous avons aperçu ce qui pourrait bien être 2 requins bouledogues, comme confirmé par la serveuse du restaurant laquelle nous a également affirmé voir trainasser quelques requins citron. Sur la plage du restaurant, blanche immaculée et pourtant aménagée avec zone de délimitation de natation, les panneaux de baignade à nos risques et périls ne passent pas inaperçus. Une petite supérette hyper clean, des petites allées bétonnées, une complantation savante offrant des havres de fraicheur sous les pins en devenir, des vélos tous neufs blancs à selle cognac hyper élégants à disposition, ainsi que bon nombre de voiturettes de golf, n’attendent que les hôtes des somptueuses villas du resort ; mais nous ne croisons personne, absolument personne. Nous pensons que le taux de remplissage du resort doit être proche de zéro. Au restaurant deux tables de 10 personnes étaient dressées et soit disant réservées mais aucun invité n’a pointé le bout de son nez en notre présence. A part 2 tables de 2 nous étions les seuls clients. Ils ont donc dû faire 12 couverts multipliant ainsi par 3 leur chiffre d’affaires normal.
La Marina est vraiment magnifique et si l’île n’était pas si isolée de toute vie, ou si nous disposions d’un hélicoptère, elle présenterait un cadre paradisiaque pour une retraite bien méritée loin de toutes les laideurs de la civilisation. Du marine, du turquoise, du lagon, du bleu des mers du Sud, du transparent, du talc blanc et du vert chlorophylle.
Café de l’au revoir à bord de Aurelia. En effet, demain nos chemins se séparent. Les MAI continueront sur Nassau tandis que Aurelia poursuivra sur Freeport pour rendre l’Alba 45 à son acheteur et prendre livraison de son tout nouvel Exquisite en Juin 2024. Nous nous retrouverons certainement dans les Bahamas à la saison prochaine en 2025.
Après midi studieuse, je plonge dans la déclaration d’impôts. Si j’ai bien stocké sur l’ordinateur tous les éléments dont je pensais avoir besoin, évidemment l’administration dans son infini sadisme s’amuse à me redemander l’âge de la première communion de la grand-mère de ma concierge et autres questions toutes aussi ubuesques ! données déjà demandées il y a plus de 6 ans et/ou enregistrées et à leur disposition sur le site de mes impôts et/ou accessibles via les documentations directement fournies par les professionnels et, surtout, parfaitement inutiles….. ARGHHH ! GRRRR ! Pour certains éléments, les cases à cocher et les rubriques dans lesquelles il faut poster ou ne surtout pas poster au risque de s’attirer les foudres et autres redressements fiscaux des fonctionnaires qui vous attendent au tournant fusil à l’épaule (et pull ! nous, fonctionnaires, déclarons solennellement ouverte la chasse aux pigeons ), relève du doctorat en fiscalité !!! Il faudrait dire à leurs informaticiens qu’au lieu de se taper des kilomètres de lignes et formulaires inutiles à lire et essayer de comprendre, pour savoir si nous sommes concernés, un accès aux rubriques à remplir par des arbres décisionnels serait plus judicieux et plus productif ..… Bon ! Ok c’est notre faute, nous n’avions qu’à être des retraités n’ayant travaillé qu’en France et sans autres formes de revenus que nos pensions en voie de disparition : un click et tiens v’la mon fric !
Les soirées sont toujours aussi fraiches (enfin ! 23 degrés), les poissons toujours absents, les dés à coudre de temps en temps, le spectacle infiniment.
Le coude devient violet. Le flanc se rappelle à mon bon souvenir.