Port Jefferson – Long Island  (NY)  USA

Samedi 5 Juillet  2025 

Il fait bon 24/25 degrés, le soleil perce sous le ciel voilé, c’est très agréable.

Nous connaissons des problèmes mécaniques sur les écrans de nos ordinateurs Garmin. Qu’il s’agisse de celui de l’intérieur ou celui du poste extérieur de barre, l’écran semble se décoller et ,de ce fait, nous n’avons plus l’accès tactile aux fonctionnalités, « ben maintenant, ils vont marcher beaucoup moins bien, forcément » (Bourvil , Le Corniaud, 1965).

Garmin France que nous avons contactés Mercredi , grands princes, vont nous remplacer les 2 ordinateurs de bord gratuitement même hors garantie. Ils nous seront expédiés par Garmin USA mais le problème en bateau c’est toujours quand et où ?

Leur ayant donné Port Jefferson comme mouillage actuel nous attendons de leurs nouvelles pour savoir si nous sommes coincés ici et pour combien de temps ou s’ils nous donnent rendez vous dans un autre port. Mais ne nous plaignons pas, chapeau à Garmin : réponse plus qu’honnête et réactivité immédiate ! c’est pas Lecomble et Schmitt de l’hydraulique du pilote automatique qui nous a planté par 4 fois !

Tout contents d’avoir retrouvé notre automobile des mers, nous allons faire un tour de l’autre côté de la baie et visitons toutes les anses, criques et méandres. Nous découvrons des endroits very charming dans des pettes baies presque fermées bordées de fabuleuses propriétés descendant en pelouse douce vers leurs pontons. Les architectures livrées aux délires et la mégalomanie de leurs architectes sont très disparates et assez surprenantes. Bien que très cossues et spacieuses, elles ne sont cependant pas toujours au goût des français que nous sommes, avec leurs surenchères de petites fenêtres guillotines, de toits, de tourelles et d’extensions, leur côté massif manquant de légèreté et de finesse. Nonobstant, tout cela respire l’opulence, surtout lorsqu’elles se dévoilent en pointillé entre les troncs des grands arbres qui leur assurent fraicheur et discrétion. Et toujours, le fier et grand drapeau étoilé en haut du mat dressé. MAGA, MAGA (pour ceux qui auraient zappé : Make Amercia Great Again).

Dans une autre baie ouverte sur les dunes et plages de sable, petits et moyens navires se sont amarrés sur une cinquantaine de bouées prévues à cet effet vraiment et très proches les unes des autres. En ce jour on pourrait se croire en Italie dans la mesure où pratiquement chaque bouée est occupée par 4 ou 5 bateaux qui se sont mis à couple, canettes et mugs à la main, bedaines, jambonneaux et lolo, de sexe indifférent,  exposés sans complexe au soleil, cahiers de brouillon fièrement affichés (traduction pour ceux qui ne me suivent pas tous les jours : tatouages ), pontons gonflables en dur, avec 2 fauteuils déjà intégrés, à la poupe sur lequel s’étalent ou s’égaient parents et enfants.

Nous rentrons au bateau, assez charmés par ces lieux magiques. ET Rho… rho … rhorhorhooo… rho rhoooooo, font les jets skis autour de nous. 

Je m’essaie à un pain brioché.

 

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