Abelike baie au nord de l’ile de meganisi – itou (sur ile de restonsici)

Dimanche 24 Juillet 2022

Nage matinale pour se mettre en forme et surtout se rafraîchir. La veille au soir insupportable de chaleur humide et impossible de dormir à la fraîche, c’est comme la menthe il n’y en avait pas.

Tout était moite, même la mer collait (bon ça c’était S. après quelques verres … et pas que de l’eau).

Puis promenade dans le village de Vathi, petit mais charmant, seulement un quai et une marina Odyseas avec quelques belles unités mais pas de quoi errer des heures. Pas grand monde non plus . Etrange . La chaleur peut être ?

C’est après que cela s’est vraiment gâté. Alors imaginez 50 au soleil, plein cagnard, il est midi – quand même ! ne pas faire les choses à moitié tant que l’on y est- l’humidité ambiante est plus que palpable puisqu’elle s’éponge sur les fronts, le crâne, la nuque et même les mollets, et nous voilà partis pour 1,5 km en montée au village du dessus .

J’aime autant vous dire que nous étions les seuls sur la piste du village authentique et perché. Il n’y avait pas que le village qui était perché ! (n’est ce pas ? initiale ici floutée par souci de discrétion) .

Bref arrivés là haut , ambiance « on dirait le Sud » (encore merci mon ami Michel) ,  ça et là dispersés au détour d’une ruelle étroite, 2 cafés uniquement fréquentés par 3 ou 4 grecs aux traits burinés et l’âge avancé refaisant le monde au son des cigales (où sont les femmes ? demandait mon ami Patrick ) , un café n’offrant que sa spécialité de café grec, une très vieille femme en noir (comme dit mon ami Michel) remontant la rue canne et filet à courses (depuis Don Camillo, elle n’a pas changé) , 1 épicerie, 1 droguerie et le clou du spectacle un « chinois » vendant de tout de la lanterne rouge au chat mécanique asiatique agitant le bras (j’aime bien ce côté Kitch prisé par les bobos),en passant par l’épuisette , le cintre ou le seau, et j’en passe, dont l’accès nous a même été refusé par mesure sanitaire car croyez le ou pas il y avait déjà 2 clients dedans (preuve qu’il vendait même du Covid) , une boulangerie sombre aux rayons déserts et des rues en pente, en pente, en pente, en montée, en montée, en montée, personne dans les rues, comme un village fantôme.

Nos candides ont naïvement demandé où était le centre village, la place du village, the place to be, le happening du village quoi , ben ! vous voulez dire quoi ? c’est ici ! un peu partout , c’était ce que nous voyons, nous y étions depuis notre premier pas  . Les pierres n’étaient pas spécialement anciennes, les maisons pas forcément en devenir, ni forcément vilaines. Nous venions du Sud et par tous les chemins nous y revenions…..

L’avantage ce sont les 10 kilos que j’ai perdus pour cette petite excursion qui me vaudra peut être le guiness des records de la chose la plus dingue que j’ai faite, encore merci S. pour cette superbe découverte à ne manquer sous aucun prétexte – tu ne te serais pas trompée de nom de village sur Internet des fois ?

Retour sur l’annexe avec visite des baies des milliardaires où vont bien sûr s’entasser tous les voileux , avec 2 yachts monstrueux au pied des 2 villas ultra contemporaines avec pontons privés, pas réussi à connaître la nationalité d’Elada. Vraiment très beau et très luxe. Vraiment hors de portée de nos bourses surtaxées et asséchées.

Le vent se lève à 20 noeuds, en fin d’après midi et nous lâchons donc nos bouts à terre par confort et sécurité , mais nous sommes seuls pour la nuit dans l’anse, on fait donc bien comme on veut, voyez !

Le soir petit inventaire de la musithèque préférée de chacun et au dodo pour une nuit chaude . C’est quand l’hiver ici ?

Le mojito du capitaine était au programme .

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