Abelike baie au nord de l’ile de meganisi – syvota sur l’ile de lefkada

Lundi 25 Juillet 2022

La mer s’est calmée dans la nuit. Nous n’avons pas décroché . Tout s’est bien passé.

Nous levons l’ancre pour nous rendre à Syvota sur Lefkada. En route nous rencontrons une grotte visiblement connue des loueurs de bateaux à la journée et des voileux. Nos 2 casse-cous enfourchent donc le paddle pour explorer cette grotte assez profonde présentant une plagette de pierres plates dans le fond, puis nous reprenons notre chemin.

Le vent s’étant levé et bien établi par 15 nœuds, nous mettons les voiles et trainons et virevoltons pour profiter, à 7 nœuds,  de l’offrande d’Eole , grisés par le Zéphyr.

Puis nous nous dirigeons vers Syvota pour nous arrimer au free-ponton du restaurant Vibes (chaque restaurant a son ponton d’ailleurs). Le « port » uniquement fait de pontons des restaurants est plein et l’anse est très grande. Nous faisons le tour des quais ou la restauration est dominante. Les resto sont bien aménagés et font assez envie . 3 market et 1 bakery pour satisfaire au ré-appro des bateaux. C’est mignon mais il n’y a pas de village derrière, seulement 5 ou 6 maisons de pêcheurs encore dans le jus subsistent sur les quais.

Si ! si !  je t’assure j’ai vu la mère de la vieille femme en noir du village d’hier , elle vit ici, elle est plus courbée sur sa canne que sa fille et a adopté la même tenue vestimentaire.

Les collines environnantes accueillent d’immenses maisons contemporaines ou semi contemporaines plus ou moins réussies mais surtout  très opulentes . Dis au fait combien ça peut coûter ici ? ben comme ailleurs , faut pas rêver. De toute façon il fait trop chaud par ici.    

Nous allons déguster d’un bon dîner de produits de la mer chez Vibes . Nous y partageons et comparons notre jeunesse, notre éducation, nos ambitions, nos illusions perdues, nos aspirations. Mes Amis, Mes Amours, Mes Emmerdes….

Y’a du lourd du côté de G. et S,  moi j’vous l’dis,  mais je réserve cela à Gala moyennant espèces sonnantes et trébuchantes.

Puis nous parcourons les 20 mètres qui nous séparent de notre embarcation pour un dernier ouzo et notre cabine climatisée à 20 degrés, heureux de constater qu’il n’y a aucun bastringue, aucune course au bling bling sonore de la part des resto et que nous pouvons donc nous reposer d’un doux sommeil réparateur d’une journée si fatigante !

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