Mardi 14 Juin 2022
Comme prévu le vent s’est levé dans la nuit, fort très fort, mais le mouillage a tenu, no problem.
Au matin le vent était toujours présent mais L. n’a pas reculé l’ombre d’une vague pour aller nager vers les culs nus (et re-balance ! ) . Oyez oyez braves gens, il n’y a rien à voir circulez, mais l’exercice physique était un plus, anyway, même si l’eau à 21,5 degrés nous semblait assez frisquette .
L. nous a fait un houmous , mais sans « hou» et sans «mous », si vous voyez ce que je veux dire …… un aggloméré de pois chiches, curcuma, jus de citron, curry et des petits bouts de carottes rissolées au thym. Zavez pas aut’ chose qui traîne à mettre dedans ? Le tout mixé . Ce n’était pas mauvais du tout, mais de là à l’appeler houmous il y a un pas de géant que L . a osé franchir sans vergogne….. (et re-re-balance) . Du coup j’ai fait un tabloulé sans tabou, et aussi sans lait ! hihihi ! graines de couscous, aubergines et poivrons rissolés qui traînaient, jus de citron et menthe qui dépérissait. Sais pas pourquoi le capitaine a trouvé à redire à mon taboulmuche, alors qu’il n’avait rien osé dire à L. . Le maître a ses chouchous c’est évident.
Nous nous décidons donc une fois le vent retombé, juste après le déjeuner, à prendre le lac vers le Parc des Iles Kornati . Je dis le lac car le vent n’est plus qu’à 7 nœuds .
Et là ! à l’arrivée, nous en prenons plein les yeux. Ce ne sont que des crottes d’îles totalement chauves imbriquées les unes derrière les autres, le bleu de la mer pour écrin. Très très très peu d’habitat, tout au plus 6 -7 maisons au détour d’une anse regroupées autour d’un Konoba très discret.
Nous nous amarrons à une bouée, dans l’anse sus nommée, puisque, semble-t-il, c’est la seule façon de pratiquer dans le Parc des Kornati, et que la bouée est inclue dans le prix d’entrée du Parc. Toutefois le patron du Konoba nous fait savoir que ces bouées sont réservées à ses clients. Enfume ou réalité ? nous nous posons encore la question n’ayant pas encore vu de garde du Parc nous approcher pour le contrôle/racket traditionnel.
Il faut quand même souligner que nous n’arrivons à trouver ni un plan précis et délimité du Parc payant des îles Kornati, ni un plan des anses où il est possible de mouiller, ni un plan/ une information sur les bouées gratuites ou non mises à disposition, ni une interdiction formelle d’ancrage, ni un plan des ancrages possibles et ce, même en jetant dans la mêlée 50 experts à scruter jour et nuit le site officiel du Parc et ses messages éventuellement codés ayant résisté aux espions allemands et plus récemment aux serbes. Bref, c’est le bo..el . Partant du principe que : j’y suis, j’y reste, nous sommes posés pour la nuit mais je crois que nous allons finir quand même au Konoba, le cri du poulpe grillé s’avérant très convaincant .
Petite nage d’environ 1 heure très agréable même si l’on déplore l’absence de poissons à admirer , puis nous nous apprêtons à un Alabam Fizz boudé hier par L . mais réclamé à genoux auprès du capitaine aujourd’hui (et là ! je ne balance plus ! c’est carrément le pendule permanent à boules de Newton ! l’escarpolette passée au booster !)
Puis nous revêtirons nos habits de …..d’habitude pour un diner Kornato- Konobaien, auprès de nos poulpes – musique : auprès de nous poulpes, qu’il fait bon, fait bon, – fin de la musique.