Baie de Palamutbuku-Baie de Mersincik, cote Nord de la presqu’il de Datca

 Dimanche 4 Juin 2023

 Après avoir tenté de rejoindre nos amis australiens (Jenni et Niel) à bord de leur Outremer 4X, Lorikeet,  dans la baie de Knidos , nous avons poursuivi notre chemin. En effet, malgré des eaux turquoises, 4 tentatives avortées d’ancrage ont eu raison de notre bonne résolution ;  le tout au milieu de 7 galions de touristes en or, à défaut d’or et d’épices (c’est beaucoup moins classe du coup) et 10 bateaux privés, tout cela pour voir des rangées de pierres empilées les unes sur les autres dans un savant fouillis qui a dû être un amphithéâtre,  il y a pas mal de lustres (et pas de plafonniers, illéttré va !), Bon, ça va, on connaît, on a déjà donné.

Nous sommes donc arrivés un peu plus loin, dans une baie peu fréquentée (un seul voilier) aux eaux marine et turquoise , sur un fond de décor de verdure (oliviers et pins maritimes et autres espèces non répertoriées dans ma base de données de citadine) , le long des falaises qui nous ont rappelé le Revard en Savoie ou la Dent du Chat ou bien encore la Chambotte (pour connaisseurs savoyards avisés) . 1 seule maison bien cachée sur cette plage. Il ne manquait plus que Bo Derek surgissant des profondeurs, maillot de bain blanc, casaque blonde, eau à 22 degrés, j’avais déjà à bord mon Bond, James Bond !

Nous nous y reprenons 2 fois pour jeter l’ancre dans ce qui nous semble pourtant du sable…. jusqu’à la 3eme fois où je n’ai remonté que l’arête du poisson qui nous sert d’ancre : nous venions de perdre notre point d’ancrage, lamentablement coulée par 8 mètres de fond (ou mangée par les Orques qui sait ? il parait qu’elles deviennent très agressives ces temps ci ) sans qu’elle ne nous ait prévenu de sa défection . On l’aimait bien pourtant .

Alors, mon handsome Captain, comme dirait Desi, a revêtu son costume de superman et son blouson lesté de mauvais garçon, il a aussi emmené son gros biberon sur le dos et, sous mes yeux énamourés, éblouis mais aussi inquiets, s’est laissé couler pour rejoindre la mauvaise fille qui s’était fait la malle . Musique : « sous l’Océan, ding ding, sous l’Océan …. », chantait le crabe ».

Détail de la manœuvre, on jette une ancre de secours histoire de se tenir sur un point fixe, on plonge avec bouteille pour repérer l’ancre perdue (et par l’arche) que l’on attache avec un bout au bateau, puis on va remettre une manille idoine pour retrouver l’usage adéquat au bout de la chaine de cette pièce en métal sans laquelle un mouillage ne serait plus possible. Et on remonte et ancre de secours et chaine plus ancre d’origine  .

Le tout s’est joué avec beaucoup de sang froid, qui a quand même fait plusieurs tours, en 2 heures, du coup déjeuner bien mérité à 16 heures.

Le gâteau aux abricots, bon mais aurait mérité 50 gr de farine et 5mn de cuisson en moins, et quelques abricots en plus mais enfouis dans la pâte et non comme prescrit au fond du moule.

Les émotions ça creuse … ce soir j’aurais peut être droit à un cocktail avec feuilles de menthe (je bichonne mon pot acquis à Léros début Mai) !

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