Samedi 16 Mars 2024
Départ 7h00 du matin et nous voilà partis pour 7 heures de voile vent arrière puis 3h au moteur. Et, au bout, la récompense, le graal du graal, les Bahamas !
Nous pénétrons dans un gigantesque lagon turquoise par une passe à surveiller comme le lait sur le feu et passons d’une navigation par 3000 mètres de fonds marine à 2 à 4 mètres de fonds lagon. C’est une immense baignoire au milieu de nulle part protégée par un récif sous marin non visible à l’œil nu, sauf au changement de couleur de la mer, et redoutable pour ceux qui navigueraient à vue.
Nous sommes assez chahutés par les vaguelettes soulevées par le vent qui est juste reparti quand nous ancrions. Cela n’incite pas à la baignade. Il fait 25 degrés température des plus agréables.
Il n’en reste pas moins que la moiteur régnante pourrit les vergers installés dans les soutes et les cabines et révèlent des odeurs de pourriture qui des patates douces, qui des pommes, qui des oignons. C’est un véritable casse tête pour les ménagères plaisancières de plus de 60 ans ! Cuisiner puis réfrigérer ou congeler est la solution, oui mais pas encore assez de place dans ces appareils ménagers, il en faudrait davantage . Dès qu’un petit trou se libère on essaie de rentrer une denrée périssable demandant asile réfrigérée.
Le soir apéro sur Absconder suivi d’une pâte impromptue à 8 pour que Olivier puisse dîner car visiblement Marianne n’avait pas l’intention de lui concocter un quelconque repas. Désolée Marianne, je balance !
Réunion au sommet des capitaines pour essayer d’élaborer la suite du programme. Tout un programme !!!!
Les filles souhaiteraient pouvoir se poser dans un décor idyllique à l’abri du vent et des vagues et arrêter d’ancrer le soir pour partir dare dare dès le lendemain matin, bref en profiter et pratiquer un farniente intensif.