Lundi 9 Mai 2022
Stromboli , dans les îles éoliennes, communément appelées les îles Lipari – au Nord de la Sicile.
Départ aux aurores de Camerota. Il est 6 heures. C’est pas de tout ça mais on a de la mer à faire, de l’écume à traverser, des voiles à hisser . Il ne faut pas traîner . Le Stromboli ça se mérite.
Ben ! non ! pas de voile à hisser, et devinez, bis repetita : petite houle, pas de vent, ciel bas et gris accompagné de quelques gouttes et pas de gniole celles là . On ventile et on appuie sur start . La routine quoi ! Nous dodelinons de la tête avec les vagues molles de travers, dis papa c’est encore loin l’Amérique ?
Enfin terr’ ! terr’ ! terr’ ! (et sans rencontrer les gaulois) à encore 5 heures de nav’.
La parfaite pyramide du Stromboli se dresse devant nous, éructant une fumée noirâtre toutes les 30 mn environ, tout comme qu’est ce qui disent dans les livres !
Tout le côté Ouest de l’île n’est qu’une coulée abrupte de lave (éteinte) noire tandis que le côté oriental est végétalisé avec le village de maisons basses carrées blanches aux volets bleu Santorin. Une belle unité architecturale qui tranche. Le soleil vient enfin d’apparaître. Ca fait du bien .
18H00, nous n’avons bien sûr pas ancré au pied de la lave – de toute façon c’est délimité et interdit . Nous passerons donc la nuit bercés par une petite houle de travers au pied du village.
Si ça continue comme ça , Je crois que nous allons bientôt vendre nos voiles sur le boncoin pour payer la gasolina à moins que Guy (Whisper-Yachts – un p’tit coup de pub pour notre ami, ça fait pas de mal-) ne se dépêche de mouler et nous envoyer la coque de son catamaran électrique (éco-friendly, dans l’air du temps et économique).