Cap May (NJ) – Reedy Island, Baie du Delaware (DE) – USA

Mercredi 23 Juillet 

Après de savants calculs, nous avons attendu le courant favorable des marées pour remonter la baie du Delaware et nous levons donc l’ancre à 11h. Il fait bon, le soleil est là dans un ciel bleu clair. Cool !

Nous sortons de notre abri pour prendre à droite à la sortie et un peu plus loin tourner à 90 degrés sur tribord dans la baie du Delaware, ben ouais si tu te goures et que tu prends à 90 sur bâbord te voilà parti pour au moins 3 semaines non stop vers l’Espagne. !

Nous retrouvons les limules en pagaille, ainsi que les …. méduses blanches, de la taille de celles des Alpes Maritimes, les reflets mauves en moins.

Une très longue plage de sable jaune borde le Cap May sur sa face atlantique. De nombreuses installations hôtelières y ont aligné transats et parasols pour les nombreux estivants de ce jour de fin Juillet, que nous voyons se faire dorer au soleil ou barboter dans l’eau, laquelle ne fait toujours pas envie.

Nous entamons donc notre longue remontée de la baie du Delaware, tellement évasée à l’entrée que l’on ne peut voir ses 2 rives d’un seul coup d’œil. On se croirait plutôt en pleine mer.

Les eaux peu profondes (de l’ordre de 6 mètres) sont jalonnées en leur milieu de trapus phares sonores et de hautes et impressionnantes balises, certainement pour assurer la sécurité du trafic maritime des cargos en chassé/croisé vers  et au départ de Philadelphie par un temps de brouillard que l’on devine lorsque l’humidité ambiante rencontre les jours plus frais d’automne ou d’hiver.

L’eau est marronnasse et assez tumultueuse. Nous sommes toujours au moteur.

Peu à peu l’étau se resserre et nous pouvons apercevoir les 2 rives encore très au loin.

Bientôt se profile la tour fumante de la centrale nucléaire de Salem sans les doigts crochus des sorcières qui se situent dans le Massachusetts. (un peu de culture ne fait pas de mal).

A ce moment là nous naviguons à 8 nœuds sous la poussée d’un courant de marée de l’ordre de 2 noeuds, bien calculé Bill !

Nous nous arrêtons pour la nuit à Reedy Island pile poil avant la tombée de la nuit, juste de quoi ancrer en y voyant quelque chose. Le courant est fort le vent aussi et le bateau nous fait le coup du rodeo ; ça tangue ça tangue (donc de proue en poupe, d’avant en arrière)

 

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