Dimanche 29 Décembre 2024
Cette fois ça y est nous sommes ressortis du Guatemala ! C’est Dimanche les lanchas et autres petits bateaux à moteur s’en donnent à cœur joie dans le normalement très calme tronçon du Rio entre Cayo Quemado et Livingston. Ils y vont à fond les ballons. Gaffe donc au détour d’un méandre cela peut s’avérer choquant au sens premier du terme.
Il fait beau, la mer est un vrai miroir.
Nous sommes au moteur (ben ouais on change pas une équipe qui gagne ! sais pas pourquoi on a fait remonter les voiles…). Il y a zéro vent. Il fait chaud mais ça je ne vous apprends rien.
Nous tirons sur la côte du Bélize et sur le coup des 16 heures nous ancrons dans une virgule arborée de mangrove de la côte Bélizienne après avoir contourné ilets et roches acérées sous marines (merci les cartes nautiques dessinées par des voileux défricheurs de ces contrées) .
Les eaux sont vert/marron peu attirantes et d’autant moins que nous repérons d’entrée de jeu deux méduses transparentes à croix blanches sur le dessus de la corolle. Sympa l’accueil au Bélize ! Nous sommes seuls jusqu’à ce qu’un voilier américain au moteur semble t il indépendantiste et capricieux, vienne nous demander un éventuel remorquage pour demain matin s’ils n’arrivent pas à réparer. Heureusement ils ont le bon goût d’aller mouiller assez loin de nous . Ils nous préviennent un peu plus tard qu’ils ont réussi à réparer donc pas besoin de nous soucier d’eux. C‘est quand même incroyable, personne sur l’eau et tout à coup ce bateau. La mer est bien petite.
Nous avons bien fait de l’eau. Le dessalinisateur marche impeccablement, nos tanks sont de nouveau pleins, nous allons pouvoir envisager des lessives et des douches un peu plus fournies.
Le soir, il fait nuit d’encre, on ne voit absolument rien autour de nous, sauf les : genre hannetons, genre papillons de nuit, genre fourmis volantes, genre on rentre dans le carré en fermant la porte (et en suffoquant encore plus de chaleur au passage) pour éviter de nous prendre des bébettes dans les cheveux . Alors ce qui me pique ce sont des no see-ums, encore appelés nonos en Polynésie et moucherons piqueurs en bon français (à ne pas confondre avec les marteaux piqueurs, ça fait aussi mal mais ça s’écrit pas pareil), insectes parfaitement inciviques, puisque ne respectant ni mon espace vital ni mon intégrité physique, et ce, sournoisement, sans jamais se montrer.