Charlotte Amalie, Ile de St Thomas -Iles Vierges Americaines

Dimanche 28 Janvier 2024

Le beuglant d’hier soir s’est terminé à …4H00 du matin sans que le volume ait diminué. Mais comment peut on admettre cela ?

Aujourd’hui nous décidons de jouer au routard pour partir à la découverte de la rue principale de Charlotte Amalie la capitale de St Thomas US Virgin. En conséquence nous empruntons le one dollar taxi truck : il s’agit de la bétaillère familière des Caraïbes et très couleur locale dans laquelle on monte pour s’asseoir sur des bancs douteux, à l’air libre sauf un toit bâché. Le taxi truck s’arrête tous les 200 mètres environ; c‘est très pratique et on donne son billet de 1 dollar au chauffeur quand on en descend, inutile d’attendre un reçu. La course est illimitée.

C’est Dimanche et tout est fermé ou presque. La rue principale est parallèle au boulevard du bord de mer et traverse le quartier historique. Il y règne une atmosphère coloniale par ses maisons en bois à un étage ,une frisette métallique sous le toit et sur les balcons et colonnes de soutien de ces derniers ; un peu comme un air de Bourbon Street à la New Orleans (si tu n’y es pas allé c’est pas grave, un des James Bond la représente assez bien : celui avec le rite vaudou et un enterrement en fanfare dans la rue principale). A la halle qui fait face à l’église évangéliste ou au détour de la très jolie Bank of Saint Thomas on s’attend à voir se promener quelques belles en crinolines à faux culs et ombrelles tenues par des mains gantées en dentelle sous lesquelles une jolie tresse bouclée sort d’un petit chapeau. Mais où es tu Maâm Scarlet’ ?

De l’église sort la population local, essentiellement féminine toute endimanchée d’élégantes robes de couleurs vives sans oublier la perruque toute lisse et bien ordonnée à chignon bas ou coupe courte dans le cou et grosse mèche. C’est mieux que dans un film américain. Où sont les Gospel ?

La rue principale n’est qu’une succession de portes cochères noires identiques mais fermées en ce Dimanche, abritant en principe des commerces, mais surtout des bijoutiers et des galeries d’art d’après les panneaux. Des bijoutiers en veux tu en voilà vendant de l’argent et des diamants (mais les Diamonds ne sont ils pas forever mon cher James ?). Beaucoup aussi de panneaux « A vendre », visiblement les affaires ne marchent pas fort. Il n’y a strictement personne ni même de circulation dans cette rue piétonne mais fréquentable et sporadiquement fréquentée par des engins motorisés autorisés.

De petites ruelles mignonettes ombragées et fleuries, perpendiculaires à la rue principale, accueillent quelques bars et restaurants et de rares commerces ouverts, pour rejoindre le Boulevard principal, axe routier très fréquenté et dépourvu de tout charme avec ses buildings certes bas mais tout en béton et sans harmonie. Les rares commerces ouverts vendent tous la même daube, savoir des T-shirts, sweatshirts, avec ou sans Zip, avec ou sans poches, avec ou sans capuches, de toutes les couleurs à entête de Saint Thomas ainsi que moults T-shirts à manches longues bariolés anti-UV et autres shorts criards en nylon. J’ai failli craqué pour une boule de plage qui fait danser des dauphins dans une eau bleue quand on la retourne, pour parachever le côté Kitsch de Charlotte Amalie. Je me suis retenue.  Stéphane a craqué pour une casquette américaine turquoise très jolie d’ailleurs.

Retour au Dinghy Dock de Yacht Haven Grande où nous reprenons de cet excellent  hamburger au restaurant Tap and Still Havensight. On ne change pas une équipe qui gagne.

Le bateau de Jeffy est toujours là et nous avons même aperçu en passant un peignoir blanc tomber aux pieds d’un cul nu s’apprêtant à tremper dans une piscine sur le pont supérieur . L’histoire en dit pas s’il s’agissait de celui d’un employé ou de l’auguste arrière train de Jeffy.

Après midi repos au catamaran avec le paquebot (qui a remplacé celui d’hier) qui diffuse à fond sa musique d’ascenseur en chansons trainantes et pseudo jazzy, enfin bref comme une musique d’ascenseur quoi ! ça se comprend tout seul, pas besoin d’explications! C’est quand même énervant ces gens qui empiètent sur ma liberté ! M’enfin ! Suis pas forcée d’aimer leur musique !.

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