Vendredi 26 Avril 2024
Il a un peu plu cette nuit, mais c’est vite passé. Le vent ne se lève vraiment que vers 13H00
En matinée nous nous rendons en dinghy vers la passe pour longer la mangrove. Rien de bien extraordinaire, elle est rectiligne et le premier plan montre des squelettes d’arbustes calcinés par le sel marin, l’eau est peu profonde 25 à 50 cm tout au plus, et rien à observer. Nous nous dirigeons donc vers une des très belles plages de la passe. Merveilleuse, enchanteresse, des eaux indescriptibles, nous sommes une nouvelle fois au paradis du camaïeu des bleus du clair au transparent que borde un sable blanc immaculé. Il n’y a personne, sauf un voilier qui arrive et s’ancre dans ce qui doit être 50 cm sous la quille. Monsieur est joueur !
Les uns font trempette (en fait il n’y a que moi), les autres sont à la recherche des coquillages et autres gorgones violettes en dentelle échoués sur la grève puis nous marchons cheveux au vent (enfin moi je fais ce que je peux avec ma coupe courte) . Clap on tourne – envoyez les violons- travelling avant – envoyez la musique : « Seul sur le sable, les yeux dans l’eau, Mon rêve était trop beau, L’été qui s’achève tu partiras, A cent mille lieues de moi, Comment oublier ton sourire, Et tellement de souvenirs…. » . Clap de fin , Instant romantique -Moments magiques.
Nos gâchons un peu l’effet Robinson recherché par le voilier car nous serons forcément sur la photo de leur arrivée, et côté plage immaculée, nos 12empreintes de pieds (ben ouais 6*2, pas d’unijambistes à bord) attesteront d’un surtourisme français sur cette île. Pour eux, c’est donc raté.
Retour au bateau. Pas de longue nage possible compte tenu des vagues et du vent. Dans ces conditions, nager n’est pas très agréable. Je vais quand même voir les « patates » sous l’eau dont une pas loin potentiellement mortelle pour nos coques car trop peu profonde. Malheureusement beaucoup de coraux morts et sans vie. Là quelques autres moribonds accueillants quelques poissons perroquets et gorgones mais vraiment pas en devenir.
Ce soir c’est dîner on board Ile de Rey : riz – lait de coco – curry – gingembre – ail – oignons – betteraves et chorizo. Chaud devant! les palais s’enflamment et les estomacs grincent, pour ma part je laisse le chorizo choisir une autre vie que dans mon assiette. Gâteau à l’orange nappé de confiture de lait pour les gourmands qui sommeillent d’ailleurs tous en nous à ce que je peux constater.