Mardi 19 Décembre 2023
Nous nous mettons en route en compagnie de Karlana IV pour passer à l’Est (mâaa nââaaan hein ! j’ai pas viré ma cuti ! me renier c’est pas mon genre ! et puis vous croyez vraiment que j’ai envie de passer du côté de la force obscure quand j’entends cette Mathilde Panot meugler ses conneries d’un ton même pas convaincu ; heureusement que j’ai fait une école plus honorable que Sciences Po car aujourd’hui je demanderais à être déchue de mon diplôme si c’était le cas ; Sciences Po devenu un véritable nid de frelons et repère d’islamo gaucho bien pensants dictateurs de la pensée unique, et, ce qui fait encore plus peur : antichambre de l’ENA! C’est dire qu’il ne faut rien apprendre de ces rhétoriciens piquousés au déni de réalité, lesquels sont pourtant cooptés par pur népotisme, pour conduire notre pays…. vers une destruction certaine). Je repends donc, nous passons à l’Est pour ancrer à Great Bird Island, car même si nous l’avons de face (certains diront que c’est mieux que de l’avoir dans le dos – Pierre Dac sort de ce corps !) , ce qui est normal car les Alizés soufflent d’Est en Ouest, le vent n’est pas trop fort et la mer n’est donc pas formée, nous pouvons donc passer mais au moteur seulement.
Le Nord de l’île est une pure merveilleuse, de luxueuses villas bordent le littoral, faisant face à une immensité turquoise qu’aucune île ne vient entraver.
Puis vient la cote Est (celle la plus exposée au vent), parsemée de petites crottes d’îles baignant dans un bleu lagon , les fonds ne sont qu’à 2 ou 3 mètres avec par ci par là des récifs et des bans de sable dangereux, il faut bien faire attention et suivre la carte marine.
Nous passons Long Island, une longue et très belle île, sur laquelle nous ne pouvons pas débarquer car elle est entièrement privée. Ce ne sont que de riches villas que la baie des Canoubiers près de Saint Tropez peut envier. The Most Exclusive Luxury Real Estate, diraient certaines publicités. De splendides pleins pieds de plus de 1000 m2, je pense, au milieu de palmiers et de pelouses verdoyantes ayant pour seule limite la plage de sable blanc que balaie un employé et où trônent nonchalamment quelques transats attendant le bon vouloir de leurs propriétaires.
Nous ancrons un peu plus loin au milieu de petits îlets verdoyants dont les pieds baignent dans des plages de sable blanc et allons snorkeler dans un mètre d’eau au milieu de coraux en forme de feuille de dentelle verte ou de grosse boule de cerveau ou d’arbre écorché. Des poissons gris à bande et queue jaune, d’autres tout de bleu vêtus, nagent sans se soucier de nous. Parfois les courants sont très forts. Tantôt aspiré, tantôt rejeté par ceux-ci, il faut palmer pour ne pas s’écorcher sur les coraux. Les bleu lagon rivalisent de déclinaisons paradisiaques.
En fait Antigua n’est pas très grande, environ 20 km de diamètre, tous les paradis sont accessibles d’une portée de pédalier. Le Nord et l’Est semblent plus riches et plus européanisés et construits que ce que nous avions vu au Sud et à l’Ouest. La température est de rêve, ni trop chaud ni trop froid, et nous ne souffrons plus de l’humidité. Mollusque sur le récif, nous n’avons pas eu de pluie aujourd’hui.
Ce soir c’est Brigitte qui s’est proposée pour la cuisine à bord de Karlana IV.