Oyster Bay (NY) – Port Jefferson (NY) – USA

Lundi 30  Juin 2025 

Il fait chaud dès le matin. Les avirons glissent en silence le long des propriétés où s’activent les jardiniers. La mer est plate, l’environnement apaisant. Zénitude.

Nous reprenons le moteur pour Port Jefferson pour réparer le dinghy et la manille en Dynema qui relie la chaîne à la patte d’oie que nous avons perdue.

Personne sur l’eau entre Oyster Bay et Jefferson à part 4 à 5 petits bateaux de pêcheurs du Dimanche (même si nous sommes Lundi) et 4 à 5 vedettes qui passent pressés de se rendre nulle part mais suite auxquelles nous devons jouer les Shiva afin de maintenir tout ce qui peut se renverser ou casser. Arghhh !!!! Grhhhh !

Partis à 10h00 arrivés à 16h00 sur mer calme et bien sûr au moteur. Nous commençons à loucher sur des trawlers si nous ne pouvons plus lever les voiles. Elles ne font même pas d’ombre !

Port Jefferson une usine de production d’énergie qui fait du bruit, des barges, un ferry,  et un petit village tout de neuf vêtu pour touristes en mal de nourriture, d’ice cream et  de souvenirs.  Les Sea food and steak restaurants sont au nombre d’une dizaine et affichent des prix toujours plus déraisonnables. Nulle épicerie. C’est un abri de mouillage sur bouées, sans vraiment d’accueil pour les marins au long cours (on cherche encore le dinghy dock – ah ! mais suis-je bête ? pourquoi en avoir un quand il y a un service de water taxi inclus dans le prix de la bouée, ça c’est du service ! ) .

Des plages de sable beige foncé s’alignent sur les rivages de la baie au pied de quelques propriétés toujours aussi gigantesques. Les locaux semblent s’y baigner malgré une eau toujours aussi peu tentante. Ce sera juste une escale technique pour nous en espérant qu’elle ne s’éternise pas car il n’y a vraiment pas de quoi apprécier un long séjour même sur l’eau.

Le resto chez les Rey c’est pas mal non plus,  même pas de taxes ni de tips (pourboires) à payer, et la cuisinière travaille 7/7 – 8h00/20h00 pour avoir le droit d’être aussi une lavandière….. qu’importe la température. De temps en temps elle ose se rebiffer mais elle reste alors incomprise et autant hurler dans le désert ! …. A bon entendeur ……

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