Puerto Aventuras, Mexique

Lundi 27  Janvier 2025 

Nous passons de 19 degrés hier à 33 degrés aujourd’hui dans la journée . Les montagnes russes! Moi, c’est confirmé, je préfère le frais à la chaleur. On cherche la fraicheur sur les côtés du catamaran où un petit vent coulis nous soulage. Le soleil est présent ainsi que quelques nuages peu dérangeants.

Le matin Sabine de Grumpy vient me prêter main forte pour le pain pour savoir pourquoi le mien ne pousse pas bien. En fait cela doit être mon petit four à gaz qui n’est pas très performant. Dans la foulée nous partageons les lasagnes de l’amitié lors d’un déjeuner tout aussi convivial à bord de notre catamaran.

Dans l’après midi nous allons faire un tour en dinghy dans la Marina privée d’à côté avec ses canaux. Des maisons poussent partout côte à côte, c’est très dense. Elles sont toutes dotées d’une piscine, un ponton qui longe la terrasse, pontons presque tous occupés par un bateau à moteur pour pêche au gros ; cependant leurs architectures ne sont ni impressionnantes ni du meilleur effet, elles ne cassent pas 2 becs à un pélican, ou 2 queues à 1 iguane (ben quoi ! il faut savoir s’adapter à la faune environnante). Cela rappelle un peu les canaux de Turk et Caïcos et de Joly Harbour à Antigua mais en moins beau et en moins chic.  Et là encore, tout comme les appartements, les villas sont presque toutes occupées.

Quant au fond de la baie qui sépare la marina privée de la marina publique dans laquelle nous sommes, elle fait plus penser au bord de mer de Fréjus qu’à des plages exotiques, avec ses immeubles jaunes assez bas de gamme.

A l’entrée de cette marina  privée se trouve une petite anse très protégée dans laquelle viennent s’engouffrer et s’entasser 9 bateaux dont 6 très gros catamarans de jour, vous savez ceux des sorties demi-journée 100 dollars par personne 1 coca compris . Ils se retrouvent tous à touche touche, chacun sa musique à fond de chez beuglant, 20 personnes au pied de chacun, eau à la taille, un verre à la main en train de discuter. Je précise que ceci est à 1 km maxi de là où ils sont montés, savoir notre marina. Les touristes pensaient partir pour une aventure ils se retrouvent tous dans la baie d’à côté pataugeant au milieu de …… je n’ose pas imaginer !  surtout quant ils sirotent de la bière depuis plus de 2 heures !.

Sur un des bateaux, 10 afro affreuses car je ne sais pas si elles sont américaines, ventres (au pluriel car il doit y en avoir plusieurs ce n’est pas possible autrement) et seins aussi joufflus que leur postérieur se dandinent en string tous dorés façon paquet cadeau (j’ai dû mettre mes lunettes de soleil pour ne pas être aveuglée). Elles n’ont rien à envier à notre vulgarité nationale dans cette honteuse cérémonie d’ouverture des J.O., j’ai nommé  Aya Vulgatera ; mais, au fait,  c’était peut être bien des françaises, les sœurs de Aya.

Nous allons ensuite nous baigner à la toute petite plagette presque fermée à côté de notre amarrage, plagette semi privatisée par un immeuble un peu plus classieux que les autres. A priori l’équivalent de la loi littorale française doit s’appliquer car personne ne nous prie d’aller jouer plus loin.

Nous sommes fiers comme Artaban, Josef, notre petit fils, qui a chaussé les skis pour la première fois de sa vie le 23 Décembre 2024 vient de remporter la deuxième étoile après 2 semaines et 4 jours de week end de pratique. On ne l’arrête plus. De la graine de champion. Il s’exprime aussi comme un adulte à 5 ans et demi , les mots sont justes et le ton assuré et non gnangnifiant. Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément, est une devise qui lui sied tout à fait.  Nous avons l’impression de parler d’égal à égal ; et quand, en plus, il nous assure dans un accès de spontanéité que nous lui manquons énormément, on ne tient plus, nous bombons le torse, et desserrons nos tongs pour faire place à nos chevilles. 

Le soir envie de resto. Nous retournons à la Calate pour cet excellent faux filet d’au moins 250 gr cuit Azul comme commandé. Pourquoi changer une équipe qui gagne ?. Puis un petit Netflix avec une série très sympa « Departure ».

Brice de Nice attendait la vague, nous attendons les bons vents et les bons courants pour partir, et ce n’est pas gagné !

 

 

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