Dimanche 21 Aout 2022
Nuit très très bruyante entre les familles jusqu’à 2 h du matin qui squattent le quai avec les enfants qui ne se contentent pas de brailler mais de hurler en se pourchassant, les voitures qui font le va et vient avec la lower town, les tchobylettes de kéké qui pétaradent, les 30 degrés no wind….. J’ai dormi sur la terrasse à la lumière des lampadaires, je suffoquais dans la cabine.
Stéphane a bien repéré la upper town (au dessus de la lower town d’hier) . Donc allez ! on se motive ! on y va ! bouteille d’eau -chaussures adéquates, serviettes pour s’éponger, brumisateur, etc….Nous abrégeons les souffrances d’hier en prenant la navette pour la lower town , puis nous grimpons un dénivelé de 220 mètres en 15/20 minutes sous un cagnard d’enfer pour aller voir les vestiges de cette ville avec certaines ruines très bien rénovées dont la splendide église orthodoxe de Monemvasia , qui est aussi passée par le stade mosquée sous les ottomans (dont elle en conserve des vestiges architecturaux), 2 pièces de maison, une esplanade . C’est magnifique et la vue est splendide de la haut. Ca se mérite également car tous ceux arrivés en haut sont trempés des pieds à la tête et crachant leurs poumons sous des visages rougeoyants au bord de l’apoplexie. De solides chaussures de marche à ventouses sont obligatoires tant les pavés (en pente raide) sont devenus des patinoires . La descente est donc plus rocambolesque que la montée . Mais en revenant sur des terrains moins hostiles , on se dit : on l’a fait ! j’y étais !
Nous reprenons notre chemin vers Porto Gerakas , une anse très protégée qui s’ouvre et termine par une petite lagune de 20 cm de profondeur avec une île au milieu. C’est pittoresque, charmant, silencieux, seuls les oiseaux sifflent, c’est bucolique. L’eau est un peu verte comme à chaque fois qu’il y a une rivière, un étang, une lagune à proximité. Il y a 2 resto et 1 café et une trentaine de maisons. C’est calme (sauf le soir 4 kéké à terre et désoeuvrés qui se sont cru autorisés à mettre la zicmu à donf’ yo men’ – mais cela n’a pas duré) . Nous sommes 5 bateaux civilisés (entendre respect des autres) . Nous faisons la connaissance de Laura et Emile, 2 instapotes (comprendre follower/followee Instagram) à bord de leur voilier Tocade de 9 mètres qui sont venus de Golfe Juan jusqu’en Grèce et sont sur le chemin du retour d’un périple de 7 mois sur les mêmes eaux que nous. Ils sont …. How Unbelievable and amazing ! ….. roulement de tambour …… de Cagnes sur Mer à 3 km de la maison. Stéphane tout au long de notre chemin nautique a beaucoup échangé avec Tocade qui nous a bien souvent donné des tuyaux fort utiles sur nos démarc hes et/ou futures haltes. Nous devisons gaiement avec ce couple d’une trentaine d’années passionné de la mer, puis chacun reprendra son chemin inverse ….musique : ils se sont trouvés au bord du chemin ….ils rentraient chez eux là haut vers le Midi et nous descendions dans les cyclades – fin de la musique .
