Lundi 15 Janvier 2024
Les vagues nous chahutent, le vent est de 20 nœuds, la pluie menace, nous décidons de mieux nous abriter et traversons en ligne directe vers l’Est sur l’île principale des BVI, Tortola, pour ancrer dans Cane Garden Bay, en compagnie de Aurelia. Nous nous prenons vagues et pluie au passage sur le trajet d’une heure.
La baie est protégée mais sans aucun intérêt. Certes l’eau est turquoise mais on n’y voit rien même au bout d’une heure de nage. L’eau est trouble. Certes la baie est bordée d’une belle plage de sable blanc, mais que l’on aperçoit que de temps en temps au détour des transats alignés en rangs d’oignons à touche touche et exploités par environ 10 restaurants/bars de plage collés les uns aux autres, chacun exposant sa couleur, le jaune vif côtoie le orange qui s’insère entre du bleu et du vert. Mais non ! nous ne sommes pas retournés en Italie, mais on ça y ressemble fortement. Certes la baie est assez calme s’il n’y avait la surenchère des beuglants de musique qui se donnent la république, à celui qui beuglera le plus fort pour attirer le chaland. Même pas mis le pied à terre ! On voit tout de suite que : touriste passe ton chemin si tu n’es pas là pour te murger.
Les maisons très colorées parsèment et mitent le paysage des collines verdoyantes et très hyper méga pentues. La distraction consiste à regarder voitures et camions essayer d’escalader à grands renforts de changements de vitesse, la rue en pente à 45 degrés pour passer la colline et rejoindre certainement la capitale Road Town de l’autre côté de la « montagne ». Ca mugit, ça rugit, sa crachotte sous les capots. Il n’y a pas à dire les British n’ont pas cherché à rallonger les chemins pour réduire les pentes. Ils ont tracé au plus pressé et au plus économe, comme d’hab! . Il y a aussi les taxis collectifs/autobus assez rigolo : une cabine de camion vivement colorée rouge ou jaune ou autre, dont la benne arrière est une bétaillère dans laquelle s’alignent parallèles à la route 2 rangées de bancs en bois. A vue de nez contenance 10 passagers.
Le soir nous dinons à bord de Aurelia un repas typiquement Allemand : goulash de bœuf et kartoffel au four suivi d’une crème chocolat et crème… peut être?
Nous nous quittons après forces embrassades de promesses de nous revoir au détour d’une île des Bahamas puisqu’ils vont faire le même parcours que nous mais plus lentement car ils ont rendez vous aux Bahamas pour prendre livraison de leur nouveau catadrôle Xquisite 510, encore plus gros, et laisser celui actuel (FP Elba 45) qu’ils ont vendu au concessionnaire Xquisite. Il faut bien cela pour envisager un tour du monde complet par Panama, Polynésie, Australie, Asie, Afrique du Sud et retour Europe.