Traversée de l’Atlantique Jour 5

Lundi 13 Novembre 2023

 

Hier soir hachis parmentier à notre façon ou encore appelée moussaka sans aubergines à la mode patate douce. Pas mauvais.

Si la journée de navigation hier était sympa, vent Ok, et mer supportable, il n’en a pas été de même de la nuit. Nuit odieuse, grosse houle, phoenix renaissant de ses cendres par le travers, vent correct à 15 nœuds allure de 5 à 6 nœuds toute voiles dehors, hématomes garantis, grands chocs de vagues anarchistes et dissidentes dans les coques, nuit d’encre nuageuse, un peu de pluie mais pas de gros grains tropicaux.  Mais kescekon a fait au bon Dieu ?

Au matin un oiseau (fou de bassan parait il )  s’est posé sur mon siège préféré à l’avant du cata et est resté là 1 heure suscitant une vocation de photographe reporter animalier pour GÉO, chez Stéphane. Il faut dire qu’avec les prestations de photo/vidéo montage d’Emile à bord, la concurrence est rude et Stéphane cherche à combler le gap générationnel. 

Pour passer le temps et créer le buzz sur l’intranet du Rallye, Stéphane écrit des scénari, Emile est à la réalisation et au montage vidéo , Laura promue comédienne. On avait dit qu’il fallait filmer des manœuvres sportives, un lavage de panneaux solaires sous houle dominante fait il partie du challenge ?

Chacun vaque à ses occupations, Laura est préposée aux poissons suicidaires sur le pont.

Dans le nautisme il y a toujours quelque chose qui ne marche pas à bord, aujourd’hui ce sont 2 panneaux solaires qui ne produisent plus ! et M…e ! J’y ajoute ma contribution pour ne pas être en reste, ma cocotte sort de la vapeur avant l’heure…..(et ce n’est pas le joint mais la soupape qui est collée),  à chacun ses turpitudes moi, ce sont celles d’une ménagère de plus de 60 ans !

Il fait chaud dès 8h00 du matin, 32 degrés dans le cata et l’air humide amène un film aqueux très désagréable, tendance piscine à débordements, sur le front de la cuisinière au travail. En clair je dégouline littéralement ! et pas moyen de rafraichir en ouvrant les hublots de devant, le vent venant de notre poupe. 

 

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