virgin gorda – iles vierges britranniques

Mardi 2 Janvier 2024

Sur la nuit de navigation pas grand-chose à dire sauf que le vent très instable en direction       ( de 70 à 100 degrés) , la mer croisée,  et les 15 nœuds de poussée ne nous ont pas permis de maintenir une allure de 6 nœuds. Il fallait sans arrêt ajuster le cap pour que les vagues ne viennent pas déventer les voiles. Nous avons croisé quelques gros croisiéristes dont le paquebot Symphony of the seas. La vigilance était donc de rigueur. Et c’est donc sur le coup des 8h30 que nous avons pris la passe de Virgin Gorda permettant de nous rendre à l’inévitable purge qu’est la clearance In.

L’île semble un peu plus sèche que ce que nous avons connu jusque là et parsemée d’îles et d’îlots. Mais ce n’est qu’une impression car à l’intérieur des îles sur les côtes sous le vent les collines sont plutôt verdoyantes de végétation type garigue. En revanche point de palmiers ni de bananiers, pas de luxuriance dominicaine.

Ici même cirque qu’à Antigua, la clearance prend 1,5 heure, rien n’est indiqué même pas un panneau pour la douane qui se trouve dans une sorte d’Algeco au fin fond d’un terrain vague. Rien n’est indiqué non plus pour la procédure à suivre, on se retrouve devant 5 guichets mais aucun parcours à suivre n’est affiché. Heureusement quelques personnes devant nous de bonne volonté nous renseignent car il ne faut pas compter sur les fonctionnaires derrière leur paroi, sûrs de leur pouvoir. Alors, un guichet pour l’immigration puis aller au guichet de la douane puis aller au troisième guichet régler les frais de clearance, puis revenir au guichet Un avec la preuve du paiement pour qu’elle mette un tampon, puis aller au guichet 4 pour repayer quelque chose mais quoi ? nul ne prend la peine d’expliquer ce dont il s’agit. Enfin c’est fini, après nous être allégés de 65 plus 45 dollars US. A priori rien à voir à Spanish Town lieu de cette mascarade, conduite à gauche. Nous reprenons l’annexe et levons l’ancre après le déjeuner car tout cela a pris beaucoup trop de temps. Nous remouillons un peu plus loin aux Baths.

Et nous allons visiter les boulders, ces impressionnants, énormes, gigantesques rochers arrondis par des millénaires d’érosion entassés ça et là et formant des dédales voutés et étroits reliant des sortes de cavernes, tantôt pieds secs mais le plus souvent pieds dans l’eau jusqu’à la cheville sauf pour la « cathédrale » énorme voute de roches très hautes dans laquelle on peut avoir de l’eau jusqu’à la taille. C’est impressionnant, c’est original, c’est à faire. L’eau est très claire. Tous les bateaux se repassent l’adresse……malheureusement.

L’ancrage aux bouées très proches ne sont là que pour aller voir l’attraction et ne peuvent être occupées la nuit, nous bougeons donc à 500 mètres pour jeter l’ancre à Spring Bay devant une magnifique plage de sable blanc totalement déserte et protégeant de magnifiques et luxueuses villas aux toits beiges à 4 pentes de forme pagode, bien noyées dans la verdure assurant toute la discrétion de la richesse de bonne facture. Nous sommes quelques bateaux mais ce n’est pas du tout l’affluence des mouillages de l’île de Porquerolles même de début Octobre, alors que la saison bat ici son plein. Very chic ! Et, bien sûr, l’eau est turquoise comme il se doit. L’eau est à 27 degrés, la température extérieure est super mais attention au soleil cuisant, le T-shirt anti UV est de rigueur sauf à vouloir ressembler à une écrevisse grillée au 3eme degré.

 

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