Cala Grande – Punta de S’Achivoni

Mercredi 16 Août 2023.

Les jours passent et ne se ressemblent pas.

Ce matin au réveil il n’y avait plus que 6 ou 7  voiliers  quand la veille il y en avait une cinquantaine plus une centaine de mouches. Le grand calme régnait. C’était splendide.

J’ai raté mes yaourts, je ne sais pas pourquoi. Peut être que le lait est politisé et qu’il ne faut jamais mélanger un lait Turc avec un lait Grec ? Mais ce n’était pas écrit sur le mode d’emploi de SEB. Je ne suis pas américaine, donc je ne leur ferai pas un procès.

Nous avons navigué 6h30 au moteur sur une mer plate de chez plate tantôt avec des eaux turquoises dont on voyait le fond et tantôt des eaux bleu marine.

Les paysages se sont succédés : falaises abrutes, collines et plaines plus ou moins verdoyantes, dunes et rochers, de mini villes de bord de mer aux toits rouges et maisons blanches cependant discrètes et harmonieuses, une ou deux usines aux grandes cheminées rouges parées d’éoliennes.  Et entre deux, de longues, très longues plages blanches aux mille estivants venus s’oxygéner et rôtir au soleil sarde en campings cars, véritable guirlande de vitres scintillant au soleil. Un mélange de plages Est Corse avec les hauts reliefs variés Ouest Corse ; un petit peu aussi de la Turquie et de l’Ouest Grèce. Mais après tout nous sommes en Méditerranée il n’y a pas de raison que le minéral et le végétal soient totalement différents. Ici point de volcans pour façonner la nature différemment. L’urbanisme semble totalement maîtrisé et à ce stade je n’aurai pas de remarques acerbes sur la densité ou la qualité de l’habitat, bien au contraire :  de gros villages concentrés à R+1 maxi, point de collectif.

Nous avons ancré dans une petite anse avec juste la tâche turquoise qu’il faut pour un mouillage serein et caribéen. Nous ne serons que 2 bateaux, l’anse ne pouvant en accueillir vraiment plus. Une nature qui verdoie sur de petites collines surplombant une petite plage de galets, de la posidonie dans laquelle viennent se nourrir les poissons et du sable blanc qui turquoise l’eau, pas de plages organisée en vue, donc pas de bastringue en perspective. Ouf ! Bref, un endroit comme j’aime.

Petite remarque vestimentaire lubrique sur les italiens : ici le bermuda n’a pas vraiment le vent en poupe, il semble que les italiens préfèrent mettre en valeur leurs atouts intellectuels dans de micro slips moulants et fluo, certainement censés faire tomber en pamoison la gente féminine. 

 

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