Punta de S’Achivoni – Alghero

Jeudi 17 Aout 2023

 Nous longeons au moteur toute une côte assez plate comme la mer avec de grandes plages ce qui nous rappelle le littoral Est Corse.

Peu de constructions visibles et de la verdure.

Après 9h00 de moteur et 53 Miles, une chaleur diurne de nouveau insupportable, et la confection d’un fondant à la poire, nous ancrons dans la baie de Alghero.

Vu de la mer cette petite ville est un concentré de Nice et de ses environs : des maisons de poupée couleur pastel rose, beige, crême, bleu, ou blanc, derrière de bas remparts à fleur d’eau . Un vrai gros village provençal aux toits rouges égaux et au charme de l’ancien, de l’authentique. J’ai même vu le clocher de l’église de Villefranche sur Mer, le Grand Hôtel de Saint Jean Cap Ferrat en plus modeste, le Palais de justice de Nice, le dôme du Negresco et la grande roue de la place Massena. Il ne manquait plus que le globe en verre et la neige pour compléter le tableau, ou la photo an magnet sur le frigo pour rappeler les vacances.

La baie est grande et il n’y a aucun voilier à l’ancre. Incroyable. On regrettera quand même le « et boum et boum et boum » jusqu’à 6h00 du matin venant certainement de la fête à neuneu sous la grande roue.

Nous partons à la conquête des ruelles de Alghero. Il se passe quelque chose de fort quand je rentre dans la cathédrale Santa Maria. Une cathédrale toute simple, murs et piliers en pierre gris/beige, un plafond sans fioriture, ici ni ors, ni tentures, ni rouge grenat, ni signe ostentatoire de richesse (je devrais dire sans signe extérieur de richesse pour paraphraser un film bien connu, un de ceux qui nous fait du bien et nous fait rire, un de ceux que l’on pouvait regarder encore hier sans avoir honte, alors que maintenant il faut se pâmer devant des films d’inceste en Iran sur fonds de guerre et de miserabilis ) , un autel majestueux et travaillé en marbre blanc qui tranche sur la pierre, et un organiste qui joue sans timidité (il venait a priori de New York pour un festival d’orgue). Je ne dis pas que j’ai été touchée par la grâce, mais cela m’a quand même fait quelque chose.

Les ruelles s’enchainent, tantôt avec un goût de vieux Nice, tantôt un gôut de village croate. Ces ruelles qui ont dû faire la fortune de Castorama qui y a vendu des kilomètres de carrelages de douche en galets de granit…..assurant ainsi et aussi la fortune des cordonniers et chausseurs pour remplacer les talons récalcitrants et des pharmaciens pour les bandes Velpo des entorses.

Ce ne sont pas les restaurants qui manquent et nous en choisissons un au hasard dont le menu ne semblait pas trop touristique et la terrasse pas trop cosmopolite. C’était bien, sans plus. C’était cher pour ce que c’était : 2 plats (1 agneau à la sarde céleri carottes tomates  et 1 spaghetti)  1 vin , pas de desserts, 70 euros.

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