Samedi 2 Décembre 2023
Nous louons les voiturettes électriques de golf que proposent les Saintes pour visiter l’île.
Pas donné d’ailleurs : 80 euros la journée contre une location de thermique classique à 35 euros la journée à Marie Galante. Cela donne le ton de l’île, le paradis cela se mérite.
Un ponton pour annexes est très bien aménagé à l’entrée de la rue principale des Saintes ; rue assez longue bordée de petites maisonnettes très mignonnes avec de petits porches , abritant habitat, restaurants et petites boutiques assez chics pour touristes, dont les prix n’ont rien à envier à ceux de Paris, il y a même une boutique entièrement dédiée à la marque Pain de Sucre et bien plus fournie que celles de Corse ou de Nice…. Avis aux amatrices…..si cela peut vous donner des idées de prochaines vacances…..J’en ressors le porte monnaie un peu moins fourni.
Sous le guidage de Jean Pierre et Christine qui reviennent ici pour la 3eme fois , nous découvrons toutes les anses, les plages, le petit port de pêcheurs aux barques colorées sur lesquelles se prélassent les pélicans à l’affut du poisson, le fort Napoléon.
Nous nous baignons à l’anse Rodrigue et à l’anse Pompierre toutes 2 tournées vers l’Atlantique , notre mouillage à Grande Anse étant, elle, tournée sur la mer des Caraïbes.
Nous sillonnons toute l’île montant et descendant les collines peuplées de nombreuses maisons de plein pied ou avec 1 étage, aux toits rouges, pas ou peu de piscines, très bien entretenues, certaines hautes en couleur, certaines au blanc simple, un porche pour apprécier la beauté des anses qu’elles dominent et savourer la sérénité des lieux, entourés de fleurs multicolores.
Au regard du nombre d’habitants des Saintes, on devine que bien de ces maisons font l’objet de locations touristiques ou sont le repère des citadins de Pointe à Pitre ou autres villes de la Guadeloupe située à quelques 15 kilomètres au Nord.
L’Ile est riche. Il n’y a pas photo avec Marie Galante. Le Maire doit être très dynamique.
Elle n’est pas non plus très agricole, seulement quelques chèvres par ci par là en liberté. La végétation est bien moins luxuriante et bien moins diversifiée qu’à l’Ile de la Dominique située à 37 km au Sud. Ici on ne connait pas l’arbre à pain par exemple et point de vendeurs des rues pour les fruits et légumes, seulement 3 supérettes on ne peut plus classiques comme Vival. Une petite Ile de Ré (sans Y cette fois) sous les tropiques, les mollets à faire en plus pour les locations de vélos électriques.
Du point de vue topographie et ambiance on retrouve beaucoup de Saint Barth, l’opulence et le snobisme en moins. Un petit aéroport permet aux avions privés de circuler, et aussi malheureusement de disparaitre puisque des hélicoptères sillonnaient aujourd’hui le ciel à la recherche d’un avion qui s’était abîmé en mer la veille, Vendredi, après le décollage des Saintes, avec 5 personnes à bord, malheureusement retrouvées décédées à l’intérieur de la carlingue au large de la côte, en fin d’après midi.
Le soir diner avec Mahoa et Absconder dans un petit resto près du ponton à annexes. Benoit avait dû avoir la main lourde sur le rhum car Stéphane et moi étions dans un état avancé de grande fatigue au retour sur le coup des 22 heures.