Lundi 5 Février 2024
Nous partons en voiture voir la « rain forest » donc la forêt tropicale de Porto Rico. En fait c’est une forêt domaniale dans laquelle des trails sont balisés pour les amoureux de la marche. A part quelques très hautes fougères rien de vraiment impressionnant au niveau de la végétation, on est bien loin de la forêt tropicale de La Dominique . De plus la forêt se remet difficilement de Irma et Maria en 2017. Les routes intérieures sont en réparation car des pans entiers sont tombés dans les ravins et glissements de terrain , il est donc difficile de circuler. Les routes ne semblent pas nettoyées, elle sont jonchées de débris végétaux consécutifs aux pluies et vents, dont des bambous au travers de la route, de nombreux trails sont fermés faute d’entretien et les 2 attractions que sont le Bano grande et le Bano de Oro sont laissés à l’abandon. Le Bano Grande et le Bano de Oro sont toutes 2 des cavités de la montagne aménagées en piscines naturelles dans les années 1930 dans le prolongement de petites rivières pour favoriser l’accès à la nature au bon peuple, et ce , dans le cadre du New Deal post crise de Roosevelt. Les photos de l’époque en témoignent. Le Bano Grande n’est plus qu’un cloaque maronnasse et le Bano de Oro suite aux sédimentations et glissements de terrain n’est plus qu’un rectangle dans lequel poussent les mauvaises herbes. Quant aux 2 constructions en béton qui devaient accueillir des vestiaires belle époque et un bar pour ces dames et messieurs, ce ne sont plus que des vestiges moisis, rouillés et taggués. Dommage !
Nous déjeunons de tacos, burritos et fajitas dans un mexicain au bord de la route, puis l’après midi est consacrée à la visite en long , en large et en travers de Home Depot, le Leroy Merlin américain. Passionnant. Nous poursuivons chez Pet Smart le supermarché de l’animal de compagnie pour trouver du gel de silice pour protéger nos objets en acier de l’humidité – nous n’en trouvons pas à moins d’acheter une litière pour chat à l’ammoniaque. Nous enchainons sur West Marine, le supermarché du yachteur accompli parce que c’est toujours utile de connaître toutes les références d’une telle caverne d’Ali Baba -nân mais tu t’rends pas compt’- et nous finissons par le supermarché « pueblo » dans lequel le rayon fruits et légumes frais est réduit au strict minima (et fort cher) au profit de toutes les saletés que peuvent absorber des américains.
Fourbus et repus de la grande distribution nous rentrons dans notre Boat sweet Boat. Le temps est à la moiteur, ce n’est pas très agréable.
Nous retrouvons Tina et Berndt sur Aurelia venus ancrer à côté de nous pour la semaine pour se protéger du mauvais temps. Nous formons un carré parfait de l’Europe avec nos 4 catamarans : l’Allemand Aurelia – le Suisse Féline – Le français Big Why et le français Ile de Rey.