Santo Domingo, République dominicaine

Vendredi 23 Février 2024

Après un rapide shopping dans la rue piétonne du quartier colonial pour l’achat d’un chapeau et de chaussures d’eau/bateau chez Payless nous reprenons le van pour nous rendre directement chez un shipchandler, passage obligé dans ces magasins de jouets pour adultes mâles et consentants appelés plaisanciers. De Jean Pierre à Olivier à Stéphane ou Berndt, nous n’arrivons pas à les décoller des rayons des boulons, colles, manilles et autres pièces de rechange. Leurs regards brillent de mille feux !!!!Les prix sont stratosphériques !

La visite du jardin botanique tout à côté nous déleste de plusieurs pesos pour monter dans un train longeant des espèces arborées provenant en majorité de Madagascar , en tout cas c’est le seul mot que nous ayons compris des commentaires de canard nasillard alternant anglais (j’en doute encore) et espagnol, récités dans les hauts parleurs et sans conviction par une « guide » du parc (qui devait certainement regarder en parallèle les dernières vidéos de Tik Tok).  L’arnaque de la maison aux Mariposas  (qui veut dire papillons mais aussi prostituées en argot espagnol) pour voir, en 2 minutes chrono en main, tout au plus 20 papillons (des vrais pas l’argot – on n’est pas à Amsterdam ici), de seulement 2 espèces différentes, que nous pouvons aussi admirer dans la nature, et une crèche pour cocons ne contenant que des photos de la mue de la chenille au papillon en passant par la chrysalide. Vous aurez compris , inutile d’affronter les bouchons de l’Avenida Kennedy pour ce détour sans intérêt.

L’air conditionné du van et les bouchons nous attendent pour longer le Faro de Colon : le tombeau gigantesque et stalinien de Christophe Colomb. Une véritable hérésie architecturale en forme de pyramide allongée aux airs de colombarium trônant au milieu d’un terrain plat vaste et nu.

A côté, le Parc de los 3 ojos (des 3 yeux) nous reçoit avec sa procédure d’entrée conçue et facturée certainement très chère par un des grands cabinets de consultants internationaux. Tu dois d’abord scanner un QR code si tu n’as pas Internet puis scanner un autre QR Code donnant accès au site du Parc.  Tu t’énerves 10 minutes car cela ne marche pas avant de te rendre compte que c’est ton VPN qui fiche le bazar. Tu déconnectes ton VPN et tu recommences tout depuis le départ. Cela ne marche toujours pas car il te faut maintenant enregistrer toutes tes coordonnées (mail – nom- adresse – date de naissance – N° de passeport , que l’on peut d’ailleurs remplir  n’importe comment avec des ZZZ et des 5555) pour avoir accès à l’achat des tickets . Enfin accès au menu des commandes et là ! achat maximum autorisé de 5 entrées ! et nous sommes 8 !!! Tu consultes quelque peu en pétard le préposé aux tickets de la cabane qui te remplit 2 lignes de commandes sur ton téléphone : Une de 5 et une de 3 , pour contourner le système, non mais je cauchemarde là ! Ce sont au moins des consultants plus 10 ans d’expérience qui ont pondu cette connerie. Enfin le Graal, nous payons par carte sur le site et avons le droit de montrer notre téléphone au préposé aux tickets qui revient de la cabane avec 8 bracelets en papier.

Nous montons et descendons des pentes abruptes d’escaliers pour avoir accès à 4 magnifiques grottes tout au fond desquelles des eaux limpides reposent depuis des siècles. Cela vaut vraiment la peine.

Nous en avons fini avec Santo Domingo et prenons notre mal en patience dans les bouchons qui ne se sont toujours pas résorbés pour revenir à notre Marina de Samana 3 heures et demi plus tard pour un dîner en commun au restaurant italien.

 

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