Warderick Wells Cay, Exumas – Bahamas

Mardi 9 Avril  2024

Au matin il fait un peu frais comme hier soir : 23 degrés, une petite laine s’impose et des pantalons longs, mais ça c’était  pour les moustiques et les mouches qui nous envahissent.

Les 3 MAI  partent en excursion sur les trails de l’île, traversant la végétation de maquis, de palmiers washingtonia nains et de plantes grasses, marchant tantôt dans la lave escarpée tantôt dans du sable, échappant aux gouffres (enfin énormes trous creusés dans la lave) qui jalonnent les sentiers. . Du haut des petites collines nous apercevons toute l’île et toutes les baies du lagon dans une déclinaison de couleurs bleues wahouuuuuu ! sur fonds de végétation verte et de sable blanc, mais aussi des vagues blanchissantes de l’océan du côté de la passe de la veille.

Moi qui n’aime pas marcher j’admets que la beauté du site est telle que l’on ne sent pas passer les 2 heures ni la chaleur car il fait 25 degrés avec un vent de l’ordre de 15 nœuds qui ne nous laisse pas le temps de transpirer. Je ne suis même pas essoufflée en montant les collines dans du sable mou. Impossible de décrire ces paysages que seul un drone pourrait révéler. C’est magnifique ! On croirait une carte postale des Bahamas. Le cliché a pris forme sous nos yeux et s’est transformé en réalité .

En chemin nous rencontrons des canadiens francophones qui sont décidément très sympas et conviviaux. D’autant plus sympas que leur accent et leur vocabulaire nous laissent pantois.

Retour au bateau. Déjeuner sur Mahoa.

Tiens ! ne serait ce pas Aurelia (Tina et Berndt) au mouillage là bas ? Mais oui c’est bien eux. De retour d’Allemagne ils ont vendu, en leur absence, leur catamaran Elba 45 laissé à Porto Bahia à Samana (République Dominicaine). Ils le ramènent donc à Freeport pour le livrer et prendre possession de leur nouvelle acquisition , un catamaran Exquisite.

La manette des gaz de notre annexe fait des siennes : plus de marche arrière, ni de point mort, la marche avant est immédiatement enclenchée au démarrage du moteur. Il va absolument falloir nous rendre à Nassau pour trouver un réparateur Yamaha.

Nous ne nous sommes pas baignés sauf un petit plouf sur une plagette.  Nous n’avons donc pas vu les poissons autour des rochers, ni l’épave de bateau. Ce sera pour un autre passage dans le coin car en principe nous partons demain pour de nouvelles aventures.

 

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