Samedi 18 Mai 2024
Un petit peu de voile et beaucoup de moteur plus tard nous arrivons vers 14h30 pour mouiller au milieu d’une multitude d’îles et îlets de mangrove toujours rase, le tout bien protégé par une barrière de récifs aux multiples patates.
En s’éloignant de la barrière, le fond de l’eau est fait de sable et d’herbes donnant faussement l’illusion d’une eau verte à cette mer transparente.
Nous commençons par nous promener en dinghy dans les canaux de la mangrove aux eaux peu profondes, côtoyant tantôt la verdure des feuillages et tantôt la désolation de vastes champs de mangrove morte sous le tracé d’une autoroute linéaire de destruction certainement creusée par les tourbillons d’une tornade telles les Landes et autres forêts de France en 1999.
Nous accrochons souvent le moteur dans les herbiers dont la couleur vire au rouille au contact de la décomposition de ces arbustes aux mille pieds. Nous croisons une énorme raie blanche, eh oui ! vous ne rêvez pas cette race de raies existe bien et ce ne sont pas des raies albinos (oh ! dieu du ciel ! les wokistes, nouveaux négationnistes des temps modernes, vont encore me tomber dessus, le mot race serait devenu une expression fasciste et raciste (je vous rassure uniquement quand un blanc parle de la race blanche car quand un homo sapiens normal entend « race » les wokistes agitateurs racistes racailles anti blancs (pléonasme) à la Assa Traoré veulent entendent « race arienne » ! ils leur faut bien n’importe quelle excuse pour exprimer toute leur violence gratuite tout en souhaitant devenir l’égérie des chaussures Loboutin – sic : Ce torchon de Libération 18 Juin 2021 ).
Lorsque nous nous approchons des récifs de la barrière, les herbiers disparaissent au profit des nombreuses et magiques patates sur des fonds de sable immaculé, jardins de petits arbustes sou marins , de gorgones, de cerveaux rouges ou jaunes , de roches, posés dans une eau turquoise et cristalline dans laquelle tourne et retourne une faune de poissons colorés, du plus petit au plus grand sans oublier les barracudas.
Trenet chantait : « c’est un jardin extraordinaire », mais au lieu de « il suffit pour ça d’un peu d’imagination » la chanson devrait ici se conclure par « il suffit pour ça d’ouvrir grands les yeux ».
Stéphane réalise de très belles images sous marines de ces splendeurs, souvenirs inoubliables de cette diversité.
La chasse à la langouste est aussi ouverte. Et Stéphane gourmet qui s’est pris au jeu nous ramène 2 langoustes après en avoir raté 2 autres. Une des prises ayant échappé au contrôle du Capitaine a perdu en route ses 2 antennes mais elles n’ont pas été perdues pour tout le monde. En effet, nous voyons apparaître de dessous la patate un énorme tourteau de 30 cm de diamètre venu renifler cette prise a priori à son goût puisque le voilà bientôt reculer dans son trou portant entre ses pinces l’antenne très convoitée. Nous aurions pu essayer de prendre le tourteau mais faute de matériel approprié et les pinces étant mortelles pour les doigts des inconscients, nous nous contentâmes de regarder médusés ce petit ballet aquatique.
Le soir nous invitons à dîner Mahoa en comité restreint pour partager plus justement ce nouveau festin à 4 – enfin plutôt à 3 car vous connaissez désormais mon goût immodéré pour ce crustacé- ; Mahoa ayant été déloyalement privé de notre part des 2 têtes et des pattes du butin de la veille que nous lui aurions cédée si nous en avions disposée.