Mercredi 21 Mai 2025
Il est 7h00. Il fait 21 degrés puis bien vite 4 degrés de plus. Le pont ruisselle et nos pas y témoignent de de la pollution des usines de Fernandina !
Ceci explique aussi la couleur des eaux lesquelles ne sont pas jugées baignables par ChatGpt : pollution – alligators – serpents – méduses – raies et bactérie E.coli …… sympa ! Vous en reprendrez bien un peu ! heureusement quelques dauphins autour de nous semblent tout à fait indifférents à ces éléments.
Ici, terre de liberté, l’écologie semble réduite au strict minimum : point de tri sélectif, grosses cylindrées, cheminées qui crachent des odeurs nauséabondes. Et à moi, après avoir trié dans 3 poubelles différentes le pot de yaourt, son opercule et son emballage en carton, et après avoir versé ma dîme fiscale pour rémunérer nos chers députés européens leur permettant ainsi de pondre encore plus de normes comme sur les bouchons en plastique qui doivent rester attachés à la bouteille, on me demande maintenant de fabriquer mon compost pour que des chinois, des indiens et des américains puissent tranquillement continuer à vivre librement ! Oh ! zut ! j’ai fait tomber le bouchon de ma bouteille de lait made in USA !
Nous mettons 11h30 à atteindre Sainte Catherine à la voile avec un vent chaud presque brûlant de 20 nœuds et des rafales à 25/30 nœuds. 6,6 nœuds de moyenne sous GV avec 2 ris, et une mer hachée.
A l’arrivée les squelettes d’arbres jonchent la plage, un ouragan est passé par là en 2024. Nous mouillons dans un bras de mer à gauche de l’inlet dans un courant de 2 nœuds, 2 mètres de marnage en prévision. L’île semble déserte. D’un côté des arbres hauts et touffus et de l’autre le marécage ras à perte de vue. On sent déjà les nuées de moustiques prêtes à nous faire la fête ; et en ce qui concerne les taons c’est déjà fait , le comité d’accueil n’était pas en retard !


