Lundi 23 Juin 2025 – Mercredi 25 Juin 2025
Par un beau matin de Juin ensoleillé nous partîmes, bandeau sur le front (rapport à la chaleur) et chapeau sur la tête (rapport au soleil) à l’assaut de la Grosse Pomme.
Ce n’était pas notre premier assaut puisqu’en Janvier 2002, nous avions pris l’un des derniers vols du regretté Concorde et avions visité New York sous la neige et le froid, juste après le 11/09/2001, un New York encore totalement traumatisé. Cette fois ci nous abordons la ville qui ne dort jamais avec notre propre bateau, quel parcours ! Il y a 23 ans nous ne l’aurions jamais cru!
Un train de 45 minutes nous a directement mené de Port Washington à Penn Station tout à côté de Times Square et de notre hôtel.
A pied sous 38 degrés à l’ombre et sans vent nos pieds nous ont portés hors des sentiers de 2002 : Lundi : 11,3 km – Mardi : 10,1 km – Mercredi 9,7 km à
- Little Island : des sortes d’énormes bacs à fleurs de verdure hauts de plusieurs mètres en forme de cœurs d’artichauts sur les vestiges des piliers du Pier 51 détruit lors de l’ouragan Sandy en 2012
- High Line : une promenade paysagée de verdure, aménagée sur une ancienne ligne de chemin de fer qui traversait Manhattan le long de l’Hudson et qui surplombe les très sympa et très riches nouveaux quartiers rénovés de Meat Packing de Chelsea jusqu’à Hudson Yards.
- Dans le nouveau quartier de Hudson Yards, Le gratte ciel The Edge au centième étage duquel se situe une plateforme à 335 mètres atteinte en 52 secondes d’ascenseur, plus haut skydeck de l’hémisphère Ouest, où, à l’air libre – vertige s’abstenir – nous avons pu découvrir sur 360 degrés les multi- architectures de tout Manhattan. En redescendant The Edge nous n’avons pas trainé nos guêtres dans son centre commercial à l’appel des noms bien connus de H&M, Zara et j’en passe. Ca on l’a en France.
- Sur la dalle à la sortie de The Edge nous attendait le Vessel de 46 mètres de haut, une architecture incroyable couleur cuivre de 2019 ressemblant à un nid d’abeille et qui n’a pour unique but que d’assembler 2500 marches et 80 paliers en 154 volées d’escalier à monter si l’on en a le courage par cette chaleur. Not for me.
- Arrêt au stand pour goûter un cheese cake, un vrai, le New Yorkais,qui colle au palais, frise le kilo de Philadelphia et alourdit le fessier, mais tellement bon.
- Nez en l’air sur Times square pour ses néons et dans la boutique Levi’s à 50% d’où l’achat d’un pantalon à 44 dollars, très bonne affaire.
- Tour en bus à ciel ouvert dans le Sud de Manhattan
- Métro jusqu’à Brooklyn pour un très sympathique dîner dans la superbe maison de 400M2 de Cecilia, amie d’enfance de Stéphane et de Jean Robert, son époux, qui nous avait préparé un dîner gastronomique dont mes papilles émues se souviennent encore. Une maison en brique à 3 étages comme dans les films avec ses escaliers pour atteindre la porte principale et son soubassement habitable.
- Visite du Moma (Museum of Modern Art) et du Whitney (également musée d’art moderne) : passez votre chemin. Du foutage de G…LE, comme j’ai déjà eu l’occasion de ne pas admirer à maintes reprises comme au Palais de Tokyo à Paris ou au Musée d’Art Contemporain de Lyon. Même mon petit fils pourrait en faire autant. Je me demande qui promeut ces scribouillards en tant qu’artistes et dans quel but. Ce que j’ai chez moi vaut 1000 fois mieux, et n’a aucune prétention de « message » « rebelle » et « intellectuel », beuuuurkkkkk !!!!
- Musée du 11 Septembre, émouvant et parfois difficilement supportable.
- Les 2 étages de l’incroyable magasin M&M’s , temple du bonbon qui fond dans la bouche pas dans la main
- Et l’exploit de parcourir à vélo (non électrique) sous le soleil et par 40 degrés, l’intégralité des 11 km de piste de Central Parc , lequel,croyez moi, n’est pas du tout plat !!! des larmes et du sang ! mais je me l’étais promis et nous l’avons fait.
En dehors de l’aspect « culturel » de ces déambulations, nous avons souffert d’une chaleur atteignant 40 degrés, et du bruit permanent de la rue, des inlassables bouchons de la circulation, du concert des klaxons des ambulances ou de la sirène des pompiers. Mais la ville est propre, et même si nous avons croisé quelques SDF sur le trottoir, aucun geste, aucun regard de travers, aucune sollicitation malvenue, aucune agressivité, aucun soudard, aucun quêteur, nous nous sommes sentis en totale sécurité dans une ville qui pourtant grouille. Toutes les personnes croisées qui ont reconnu en nous des français ont toutes cherché à nous dire 2 ou 3 mots dans la langue de Molière, nous étions à l’évidence les bienvenus, cela réchauffe le cœur.
En revanche le prix des restaurants et snacks sont hors de proportion et déjeuner d’une part de pizza ou d’un Hot dog accompagné d’une boisson pour moins de 17 euros relève de l’exploit, et je ne parle pas des plats de viande et de poisson qui sont tous au-delà de 45 dollars, voire des steaks de bœuf aux alentours des 85 dollars. Nous avons donc consommé de la Junk Food pendant 3 jours : pizza – hamburgers – Club sandwichs – Hot Dog – tacos ….. heureusement que l’expérience ne se prolonge pas ….
Le prix des transports en commun est très raisonnable : 2,90 dollars pour le métro, moins de 10 dollars pour le train de 45 minutes.
Le melting pot est aussi frappant. Se côtoient et se mélangent sans problème, en tout cas dans Manhattan, énormément d’asiatiques (chinois ou coréens), d’indiens et de blancs mais peu d’arabes, et peu de noirs mais surtout presqu’aucun voile ni turban sikh et aucune burka/niqab. Aucun regard sombre à l’encontre des communautés dont aucun signe n’est ostentatoire. Tout le monde semble se fondre dans la masse dans ce rêve américain. Cela aussi est reposant.
Nous sommes rentrés Mercredi soir, toujours par le train, à notre mouillage, complètement fourbus, comptant nos os, nos muscles, nos articulations, nous jetant sur la douche froide et la clim’. Mais contents d’avoir vaincu the Big Apple.































