Anse de dragove, ile de dgi otok – otok zirje anse du resto koromasna

Vendredi 24 juin 2022

Moteur . Départ 9H30 – non stop sans voiles – arrivée 16h30 – 43 miles

Des îles, des îles, et des îles. Des îlots élégamment arborés tout à fait charmants, des îlots pelés, des îlots pierreux, et toujours deci delà – cahin caha- des maisons plus ou moins isolées sur des îlots, avec toujours un ponton, jetée, murets en pierre pour protéger de la mer,  ou pour séparer des collines arides sans activité, un bien étrange bornage .

Mais comment font ils ? de quoi vivent ils ? comment s’approvisionnent ils ? Ont-ils toujours l’eau ? toujours l’électricité ? mais certainement toujours Internet full barres, ça c’est certain. Ce peut il qu’il y ait autant de ferries inter îles ? Combien de ferries doivent ils alors prendre pour rejoindre une « grande ville » ? le font ils d’ailleurs ? Vivent ils en autarcie ? autant de questions toujours sans réponses. Et pourtant cela doit perdurer depuis longtemps car bien souvent une église, une chapelle, un cimetière sur une crotte improbable, terre de vie impossible.

On se demande alors comment, avec autant d’ilots, des chaines hôtelières n’aient pas convoité ces terres isolées et adaptées pour créer des îles hôtels, comme aux Maldives – bon ! d’accord ce n’est pas la même météo toute l’année mais quand même, il y a de quoi faire dans ces cadres exceptionnels. On ne voit pas non plus d’appropriation de ces îlots par de super propriétaires, ici point d’énormes villas de luxe ostentatoires.

Nous avons enfin vu sur des îles (que dis je de grosses crottes) des camions bennes à ordures faisant leur tournée (que font ils des déchets ? en tout cas le tri sélectif ne semble pas la priorité ici) .

Nous avons également croisé d’énormes fermes aquacoles qui ne relèvent plus de l’artisanat : gros bateaux pompes et filets sur plusieurs centaines de mètres.

Une conserverie industrielle un peu plus loin à terre.

Et toujours de plus en plus de maisons en construction dans des criques inaccessibles (ou presque puisque , à l’évidence, les matériaux et les caravanes arrivent quand même)  avec Konoba de service, pontons, bouées et mini ports pour être sûrs de ne pas rater les Kuna (matata – comique de répétition- ) qui passent.

Aujourd’hui personne sur l’eau (vendredi : jour du rendu des locations, remember ?)

Pendant que j’y pense,  je prends commande des huiles de tournesol pour qui en veut car cela ne manque absolument pas en Croatie ! va comprendre Charles ! Ben moi, j’ai compris, ce n’est pas bien sorcier. Dommage qu’ils ne consomment pas de moutarde car je suis sûre que je pourrais en faire commerce lucratif avec la France. Je vais peut être leur proposer de diversifier leur culture (au passage inexistante à vue d’œil en tout cas) en se lançant dans la graine de moutarde . Ils ont bien développé la truffe Alba (pas gouté, hors de prix) .

Ce soir c’est Konoba

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *