Vendredi 19 Mai 2023
La livraison de l’antenne Starlink ne s’étant toujours pas annoncée nous avons décidé de rester à poste au mouillage de Patmos afin de ne pas s’éloigner de Léros.
Comme nous avions visité l’île la veille nous sommes restés au bateau et bien nous en a pris.
En effet, vers 10 heures du matin, nous avons entendu un petit chdong bizarre et Stéphane a tout à coup vu le paysage défiler à toute vitesse : la bouée venait de lâcher. Ne supportant pas la traction du poids de notre bateau avec les rafales de vent, soit le bout d’amarrage de la bouée au bloc de béton a lâché soit le bloc de béton n’était pas assez lourd pour nous retenir.
Bref, branlebas de combat, les rochers ou le voisin n’étant pas loin il y avait urgence à démarrer les moteurs et manoeuvrer pour éviter la catastrophe.
Nous sommes donc partis 150 mètres plus loin nous ancrer; rien de telle qu’un bonne ancre et une bonne longueur de chaîne pour être rassurés – plus confiance dans les bouées de la baie.
Nous nous sommes donc retrouvés tout à côté d’un autre Catamaran Fountaine Pajot Saona 47 (par ici la monnaie please pour ma chaine – cf blog d’hier ) – c’est-à-dire le même modèle que le nôtre- appelé Argonauts, et comme le corporatisme est de rigueur chez les Fountaine Pajot, nous avons pris langue ………….australienne et plus, puisqu’affinité. Nous allons bientôt créer le pont nautique de l’amitié franco australienne.
Nous les avons donc invités à partager 2 bouteilles de bulles bien françaises à bord d’Ile de Rey afin de consolider des liens distendus par l’affaire des sous marins et avons partagé un très bon moment.
Le monde étant petit, ils connaissaient nos compagnons de transatlantique Desi et Peter, ayant réceptionné leur catamaran à La Rochelle en même temps que ces derniers.
Et oui ! c’est aussi tout cela le nomadisme nautique.