Mardi 15 Août 2023.
Partis à 10h30, ancrés à 17h00 et …. Miracle……. le tout 100% à la voile !!! par 18 nœuds de vent. CQFD, comme quoi c’est possible quand le vent y met du sien.
Nous traversons de nouveau un golfe et nous éloignons des côtes donc peu de circulation de plaisanciers et peu de choses à voir sauf faire attention à quelques mines (entendez par là les bouées de nasses ou de filets de pêcheurs) dans lesquels peuvent se prendre nos hélices et safrans. Pas cool ça !
Il fait grand beau, voire un peu frais en mer.
Je n’ai pas vu grand-chose d’ailleurs, car je suis très fatiguée.
Peu d’abris entre notre point de départ et notre point d’arrivée. De ce fait, s’il n’y a pas énormément de bateaux sur l’eau il y en a beaucoup au mouillage. Des voiliers mais aussi beaucoup de mouches (cf précédentes journées) bruyantes et agglutinées, à l’italienne, à tel point qu’une dizaine sont à couple mais sur 2 rangées inversées . Il y en avait une d’une telle masse compacte que j’ai cru qu’il y avait un ponton flottant sur lequel ces petites embarcations étaient accrochées !
Nous avons également rencontré nos premières méduses depuis début Mai .
L’eau est turquoise, le sable splendide. Le relief est assez plat, point de collines autour du mouillage. 2 plages organisées bien sûr avec a minima 100 parasols tous bien alignés sur 5 rangées.
Il y a également peu de drapeaux étrangers, c’est italien à 95%. Alors qu’en Grèce ce ne sont pas les autochtones qui dominent. L’explication réside peut être dans le fait que la Grèce est bel et bien un terrain de jeu nautique vaste et diversifié, avec beaucoup d’abris, et de nombreuses bases nautiques locatives. Ceci est plus limité en Sardaigne. La Grèce est également bordée par le Montenegro et la Turquie, pays non européens, donc les ultra européens peuvent y passer les 90 jours requis en dehors des 90 jours en Europe, ce qui est beaucoup moins pratique quand on est en Corse/Sardaigne ou Sicile (sauf aller à Hammamet mais vous savez ce que j’en pense – 90 jours en Tunisie même pas en rêve, on ne le souhaite même pas à son pire ennemi).