Vendredi 15 Décembre 2023
Il fait bon aujourd’hui, pas trop chaud. Grosse navigation! puisque nous n’allons qu’à 5 miles soit moins d’une heure . Pas de vent. La côte est splendide, les eaux turquoises, les plages de sable blanc, les collines vertes, les villas jolies mais il n’y en a vraiment pas trop et quelques catamarans et voiliers. Point de taudis, nous sommes en île civilisée semble t il . Il faudra confirmer lorsque nous irons voir la capitale St john. L’île compte quand même plus de 80 000 habitants. Quelle différence d’ambiance avec la Guadeloupe. Nous ne sommes pas dans la même cour.
Nous ancrons à l’entrée de la baie de Jolly harbor (du turquoise à perte de vue, par 2mètres de fonds ! dis ça y est, on est arrivés au paradis ?).
Auparavant nous allons abreuver les 2 japonais à 14,25 XCD dollars ou encore 14,25 EC (prononcer ici) comme ils disent, le gallon mais pas n’importe lequel : le gallon impérial car le gallon américain n’a pas la même contenance en litres. Donc il nous faut faire le calcul du EC en euros puis du gallon en litres, plus 2,5% parce que nous payons en credit card et non en cash, ce qui nous donne après un gros mal de tête et avoir refait 5 fois les calculs …….une bonne affaire à 1,09 euros le litre de gasoil …. C’est y pas bien bô tout ça ? Macron et tous les autres là , vous n’aurez pas ma TIPP et toc !
Depuis que nous avons quitté la Gaudeloupe, nous rencontrons très très peu de français mais beaucoup de bateaux américains, canadiens et scandinaves. Est-ce un manque d’esprit d’aventure en terre inconnue de la part des français, ou bien des a priori franchouillards ou encore la peur de ne pas pouvoir s’exprimer en anglais ? D’un autre coté peu ou pas d’américains ou de canadiens non plus en Guadeloupe mais ça on sait ! c’est parce personne ne parle anglais en Guadeloupe ! c’est comme les herbes Ducros, pourquoi se décarcasser ?
Nous allons visiter la petite Marina et c’est une très belle surprise. Pour la Marina en elle-même, l’amarrage est à l’américaine, c’est-à-dire 2 bouts à quai et 2 bouts à l’avant à prendre sur des poteaux plantés dans l’eau de part et d’autre de la place. Quant à jolly harbor c’est un petit Grimaud à 5 branches ; savoir des petites maisons mitoyennes à 1 étage ayant chacune son ponton devant sa terrasse où sont amarrés leurs bateaux, soit à quai le long de la terrasse soit sur lift entre 4 poteaux et reposant à sec sur 2 IPN. Comme à Grimaud Il existe des maisons plus grandes également magnifiques dont les budgets sont beaucoup plus élevés.
Je pense que 50% au moins des maisons sont occupées donc il ne s’agit pas que de résidences secondaires, Jolly harbor vit . Et il vit d’une population cosmopolite plus ou moins active ou plus ou moins retraitée d’américains, de canadiens et autres nationalités.
Nous allons faire un tour dans la marina très soignée : un gros super marché bien achalandé et pas trop cher, très british style – des officines pour yacht services et assurances ainsi que des vendeurs de real estate. A noter que dans le supermarché toujours point de fruits exotiques, où sont passés les fruits de la passion de La Dominique ? Je me damnerais pour en acquérir.
Nous poussons la porte d’une agence immobilière histoire de renifler le pays. Les prix sont abordables pour une petite maison grimaldesque, la liberté de construire totale (il reste encore des terrains) , les opportunités encore assez accessibles et la législation fiscale sur les résidences assez comparable à la France (frais de mutation de l’ordre de 11% et taxe annuelle de l’ordre de 2500 euros). De plus les assurances d’ici assurent les bateaux en saison cyclonique, donc nul besoin de redescendre son bateau en dessous de la latitude 13 degrés 4 mois de l’année. Cela donne à réfléchir, je sens que mes tableaux excel vont chauffer !
Au retour en annexe au crépuscule, me suis faite grignoter par les mosquitos ! Pourvu que je n’attrape pas la dengue avec un « e » même si vous pensez que je suis déjà un peu dingo, car la dengue avec un « i » pourrait heurter des âmes sensibles.








