Mardi 16 aout 2022
Nuit OK . Nous partons sous génois à 6 nœuds par vent arrière de 15 noeuds, sans mettre la grand voile. Nous serpentons entre des petites îles assez verdoyantes . La mer est bleu marine. C’est reposant et nous ne sommes pas chahutés par de la houle, magique quoi !
Arrivés à la pointe sud du 1er doigt du Péloponnèse, le vent est repassé à 4 nœuds et nous nous trainons à nouveau au moteur, fini l’italien (le génois), bonjour le japonais (le moteur) .
Le littoral n’est presque jamais vierge de constructions et lorsque nous arrivons le long du 1er doigt, les collines verdoyantes du maquis laissent place à de la plaine hyper construite de maisons blanches à toits rouges, posées deci delà (Cahin Caha, hihihi ça me fait toujours rire) de façon anarchique , de telle sorte que cela donne la lamentable représentation d’un paysage mité (contraire de harmonieux, et en référence à des trous que feraient des mites dans un lainage) – see what I mean ? (dada of cours , tu l’as comprite ?) .
Nous mouillons dans la baie de la petite ville de Koroni. Nous ne sommes que 3 bateaux . Il y a une citadelle à visiter, Stéphane baskets aux pieds est sur les starting blocks, mais je suis sauvée par le gong car le vent se lève comme prévu (de fait, les rafales ont même atteint 36 nœuds) et cela rend incommode la mise à l’eau et les va et vient en annexe, ouf ! De plus avec ce type de temps et à l’ancre, il vaut mieux être à bord pour voir comment tient le mouillage surtout si les rafales devaient forcir.
La bourgade est neutre, sans saveurs architecturales particulières . Nous apercevons les inévitables parasols des terrasses des restaurants qui s’alignent le long du quai de la baie.
Au programme pour les uns et les autres, lecture, backgammon (et Agathe gagne face à Stéphane, ce qui me fait plaisir, car avec moi, c’est très énervant, c’est toujours lui) , préparation de frites de polenta par Agathe, sieste, et aussi visionnage et mise en pratique des exercices de stretching de neck/shoulder and arm, proposés par Youtube. A l’évidence, non t’es pas tout seul Jeff !, le problème semble bien connu des physiothérapeutes et autres spécialistes et il s’agirait d’un nerf du cou coincé qui bloque aussi 3 nerfs du bras. Et vas y que je m’étire dans tous les sens. On verra bien. Tout ce que je demande c’est que cela n’aggrave pas mon cas. J’ai au moins appris une chose, c’est qu’il ne faut surtout pas dormir le bras en arrière (ce que je fais car c’est la seule position où le bras ne me fait pas mal), ce qui expliquerait pourquoi mes réveils sont toujours douloureux et engourdis. Je vais devenir une pro de l’anatomie .