Norfolk, Virginia (VA)  – USA

Lundi 9 Juin 2025 

Sommes restés au mouillage en face de la marina de Fort Monroe.

Journée mitigée entre temps gris, soleil et une très fugace averse. Cependant journée chaude et moite, insupportable. Jusqu’à 32 degrés dans le bateau et 80 % d’humidité. Un temps classique paraît-il dans Chesapeake Bay . Ben ! euh ! j’crois qu’j’habiterai pas non plus ici.

Nous avons mis pied à terre pour visiter la toute petite bourgade de Phoebus, complètement sinistrée depuis son regroupement avec la ville de Hampton tout à côté dans les années 1950. D’après Internet ce serait maintenant le quartier historique de Hampton enregistré au registre national des lieux historiques, mais nous n’avons rien vu !!!! .On a dû mal chercher !! Des façades en brique rouge et quelques petites en bardage bois, sans charme aucun.

Seulement très peu de commerces dont la moitié définitivement fermés et une rue que je ne sentais pas vraiment et où je n’ai pas voulu m’attarder. Aucune voiture dans les rues, aucun piéton, aucune vie,  comme s’il s’agissait d’une ville morte. Déprimant.

Puis nous avons fait notre B.A. culturelle en visitant le Fort Monroe des années 1860 où 3 esclaves sont venus chercher refuge auprès de l’Union (l’équipe gagnante du Nord, face à l’équipe perdante des Confédérés) et ont contribué à édifier le fort au prix de leur affranchissement. D’autres esclaves ont suivi et ce fut le début de l’abolition de l’esclavage.

Aujourd’hui Fort Monroe ce sont des remparts à la mode Vauban et des petites maisons adossées en interne à celui-ci, collées les unes aux autres et plus ou moins restaurées accueillant des scouts, des activités sociales et des rangers du Parc National. Plusieurs immeubles et maisons en brique rouge et fenêtre guillotine à carreaux semblent aussi habités par des particuliers autour d’un parc aux arbres majestueux et centenaires, le plus vieux étant un chêne ayant atteint l’âge de 500 ans, mais là encore nous n’avons aucune vie, aucune piéton, aucune voiture en mouvement. En revanche, comme partout depuis que nous avons abordé les USA, les écureuils s’en donnent à cœur joie et nous avons pu constater qu’ils ne sont pas tristes ici le Lundi (pour les adeptes de Pancol, je précise, car il paraît que mes références ne sont pas toujours évidentes).

Ce fut donc une journée repos avant de repartir a priori demain pour 48 heures de mer jusqu’au cap May .

Cette narration ne serait pas complète si je n’y allais pas de mon petit commentaire sur la mascarade nautique qui s’est jouée au large de Gaza.  Les Rima, Greta et consorts se sont couvertes de pipi avec leur ridicule soit disant cargaison humanitaire, prétexte à faire parler d’elles faute de pouvoir attirer l’attention sur des sujets qui dépassent la capacité de leur neurone célibataire.  Que ne vont-elles libérer les afghanes, cela aurait autrement du panache, encore faut il qu’elles en aient le vrai courage. A vaincre sans péril on triomphe sans gloire, et même là il était évident qu’elles ne souhaitaient pas vaincre mais juste un coup de com’ que les journaleux se sont empressés de relayer, caisse de résonance de la médiocrité de leur entre-soi. Les israéliens ne s’y sont pas trompés et leur infliger de visionner les 45 minutes d’images du massacre du 7 Octobre 2023 démontre si besoin était de quel côté triomphe l’intelligence face à l’obscurantisme malsain de ces minables en quête de notoriété.

 

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