otok Zitje anse du konoba koromasna – ile de vis village éponyme

Samedi 25 juin 2022

Le restaurant d’hier était très bon : pâtes à la langouste pour Stéphane (même si la palme revient toujours à Terracota Propriano pour ce met des connaisseurs) – Red Dragon Fish pour moi : rascasse en bon français : Chair blanche et ferme mais goût assez fin, je recommande.

La nuit fut plus calme que le jour (des braillards cervezacés certainement – le débile du village à tchobylette – la zicmu des décérébrés) . Chaud la nuit donc tentative pour dormir dehors, température légèrement fraîche mais très agréable, cependant humide au bout d’un moment, et open bar pour les moustiques. Suis rentrée rejoindre la couche nuptiale.

Petit déjeuner pris, séance home made haircut pour le capitaine, il a de la chance qu’il n’y ait pas eu de vagues à ce moment là sinon c’était séance crâne rasé direct façon iroquois, un dérapage de tondeuse peut si vite arriver.  

Aujourd’hui RAS , une houle par le 140 degrés de 1m à 1,5 m avec peu de vent ; bilan : on teste le code D, on affale le code D, on remet un génois, on enroule le génois, on remet le Code D, et in fine on roule au moteur. Même avec la vitesse du moteur, une houle par le travers c’est comme tenter de remonter le couloir d’un avion lorsqu’il y a des turbulences, on trébuche à droite, on trébuche à gauche, pardon m’sieurs dam’ ; excusez moi ; je suis désolée ; surtout ne pas prévoir de plat en sauce ce jour là, le grand air de l’ivrogne qui a eu sa dose, ce n’est pas pour rien que l’on parle de tanguer quand on est gris, sauf que c’est une erreur car tanguer c’est aller de haut en bas et rouler c’est aller de gauche à droite ; eh ! eh !

On croise peu d’îles car traversée directe vers l’île de Vis, une bien longue journée sans réelle saveur.

Mouillage à la bouée dans la baie très protégée, près du port, devant le village. Nous avons bien calculé notre coup : les bouées sont désertes car c’est Samedi (prise en main des locations bateaux vers midi de Split et Dubrovnik trop lointaines pour pouvoir accéder à Vis pour la nuit, je vais devoir l’expliquer combien de fois ?) .

Petite obole au racketteur local pour 330 kuna = 44 euros ; le prix ne fait qu’empirer de semaine en semaine.  Visite à la partie gauche du village, demain ce sera le tour de la droite. Dîner à la pizza du coin .

De ce que nous avons vu, c’est absolument charmant et en phase terminale de restauration avec des maisons en pierres crème aux joints crème. Des baies vitrées au ras de l’eau avec des petits pontons privés devant. C’est absolument charming. C’eut été dommage de rater cette île. Un monastère , au moins 2 églises, des frontons de maison en latin. Des chemins en cailloux jointés polis par les âges. Ca sent l’authentique. Ca sent le bon goût à part 2 constructions modernes dont ils auraient pu se passer. Je trouve Vis bien plus joli que Villefranche ou Saint Tropez.

Ici point de magasins de chaussures ou de fringues, point de marchands du temple, point de vendeurs de bijoux de pacotille, point de magasin de déco, point d’artistes barbouilleurs aux épreuves originales tirées en 900 000 exemplaires à  Hong Kong.

C’est relaxant . C’est sympathique.

Nota pendant que j’y pense. Depuis que nous écumons les mers Croates, nous n’avons pas vu le moindre Shipchandler, pas le moindre vendeur de bouts,ni de pare battages, ni d’huile moteur, ni d’accastillage , rien, nib de nib ; pas même un tout petit vendeur de visserie,  mais comment font ils ?

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