Mercredi 3 Avril 2024
Nous avons le regret de vous annoncer la disparition subite de nos 6 méduses. 4 méduses étaient déjà repliées sur elles mêmes hier, mortibus, mais 2 méduses continuaient à hoqueter du voile frisotant de leur jupe dans une évidente et vaine tentative de survie dont une à la couronne percée mais faseillant quand même, comme si le voile s’était dissout.
Au matin nous constatons que plus rien n’est visible, ni masse gélatineuse, ni rien, que des petits grains noirs (qui se trouvaient à la base de la couronne) au fond du pot. Tout s’est dissout dans la nuit comme par magie. J’vous jur’hem’dam’kej’ai rien fait ! no bicarbonate de soude, ni eau douce, ni javel, ni vinaigre ! blanche comme neige, vierge comme Marie.
Il y a du très bon vent et une mer idéale pas trop secouée. Nous levons le Code D comme d’autres hissent les couleurs et nous voilà voile déployée à glisser aériennement sur l’eau à 8 nœuds par 15 nœuds de vent 3/4 arrière soit par 143 degrés. C’est THE foot. Pour un peu on continuerait juste pour le plaisir. Vélocité et silence what else ?
Tiens ! bizarre ! pas vraiment de voiles sur l’eau sauf à l’approche du mouillage de Rudder Cay.
De nouveau une passe pleine d’embûches entre gros rochers dispersés aléatoirement sur l’eau et cailloux sous l’eau. Un alignement de plagettes et rochers verdoyants sur des îlets privés (no trespassing qui disent les panneaux), mais point de maisons ni de cabanes sur les dites propriétés privées laissées ? ou rendues ? à l’état sauvage.
Les vaguelettes à la crête blanchissante n’incitent pas à la baignade, ni à la sortie du dinghy car le remonter s’avérerait une opération pénible, trop de remous pour stabiliser ses 250 kilos avec seulement mes petits petons et petites mimines.
Par 5 mètres de fond, nous attend « the musician mermaid », savoir un piano et une sirène en inox, immergés à la demande de David Copperfield (qui possède plusieurs îles privées aux Bahamas) pour distraire ses happy few invités. Merci David, nous attendrons des eaux plus calmes.
A souligner cela fait 1 mois et 1 jour que j’ai fait le plein d’appro à Puerto Plata (Rep.dominicaine) sauf une salade à George Town. A ce jour il me reste pratiquement tous les surgelés, et en frais : 1 tomate, une quinzaine de pommes, une dizaine de pomelos et toutes mes dents ! Fière du travail accompli. On attaque les conserves, les pâtes et le riz aussi pour le plus grand plaisir masculin.