Mercredi 24 Janvier 2024
Au lever le ciel est très bas, le vent souffle à 25 noeuds avec rafales à 35 nœuds. Nous décidons de rester dans notre mouillage, la journée s’annonçant pourrie de chez pourrie. Le ranger du parc qui est passé hier nous a dit que les bouées pouvaient résister jusqu’à 40 nœuds. Nous sommes confiants d’autant plus qu’elles sont faites pour des bateaux jusqu’à 60 pieds et le nôtre n’en fait que 47, mais nâaan y a pas 23 personnes à bord plus un unijambiste, t’es bête toi ! t’as pris des cours chez Sandrine Rousseau ou chez Mathilde Panot ? Je sais bien que c’est impossible de battre ces 2 majors de promo mais quand même, toi tu as au moins 2 neurones, ce qui n’est pas leur cas.
Nous sommes seuls pas de bateaux sur les 2 autres bouées. La pluie tombe toutes les 10mn en rideaux de pluie fine à l’horizontal à cause du vent, sans soleil entre 2.
Toute cela n’incite pas à la baignade.
Un bateau arrive vers 11h00 sur la bouée à 20 mètres derrière nous.
Sur le coup de 13H00, les lasagnes venaient d’être réchauffées (eh oui ! j’avais fait un plat pour hier et un pour aujourd’hui) , nous nous apprêtions à déjeuner, j’étais en bas, quand j’entends un petit schbooong, suivi d’un « branle bas de combat ! » poussé haut et clair par Stéphane qui ne laissait place à aucune discussion du genre : « mais qu’est ce qui se passe ? pourquoi cries-tu ainsi ? ». La situation est claire, le bateau derrière nous n’est plus qu’à 10 mètres et nous dérivons droit vers les rochers, le bout de la bouée même vient de lâcher et nous l’entrainons avec nous.
Moteur ! et ce n’est pas : « moteur ! silence on tourne ! », c’est plutôt « moteur ! en avant toute !» et le tout sous des rafales de 35 nœuds et de la pluie fine et horizontale. Votre serviteur (euse)(trice) (sais pu comment qu’on dit maintenant) à la récup des 2 bouts avant pris dans l’anneau de la bouée qui dérive et Stéphane aux manettes.
Ouf ! sauvés ! nous n’étions pas loin de toucher le bateau de derrière lequel n’était plus qu’à 5 mètres mais n’a rien vu puisqu’ils étaient partis en dinghy.
C’est quand même la deuxième fois que cela nous arrive, la première c’était en Grèce où c’était le socle en béton qui n’était pas assez lourd sous les rafales de vent et que emmenions avec nous.
L’adrénaline retombe. Nous allons à la baie suivante il reste 3 bouées sur une dizaine. Ouf ! et re-ouf ! Nous nous amarrons. Notre histoire fait vite le tour de la baie car un premier dinghy vient nous trouver avec 4 plaisanciers à bord qui nous montre la bouée qui dérivait et le bout effiloché, puis c’est le ranger qui vient s’excuser et nous demander si nous voulons parler à son supérieur. Nous voyons le coup arriver et lui répondons avec le sourire que nous ne sommes pas américains et que nous n’envisageons donc pas de les poursuivre en justice (sa réponse : rien n’empêche ! il y a un commencement à tout !) , que cela arrive et qu’il est donc inutile de voir sa hiérarchie. Cependant en bon américain, lui va faire un rapport à son chef après examen de l’objet du délit et de son amarrage par grosse vis au sol, ce qui me semble assez normal et sain.
Heureusement que tout ceci s’est passé de jour !
L’après midi est toujours aussi venteuse et pluvieuse, les rafales intermittentes à 30 nœuds. La baie est plus grande que celle du matin, si la bouée lâche les rochers sont plus loin et les bateaux moins près. Il faut bien que nous nous rassurions ! mais nous préfèrerions quand même que tout se passe bien et si le vent pouvait descendre d’un cran nous serions plus rassurés. C’est sûr que si nous avions le droit d’ancrer, on lâchait 80 mètres de chaîne et nous étions tranquilles mais nous sommes dans un Parc Naturel protégé….
Dans le genre cela n’a rien avoir avec la choucroute, nous subissons des attaques sur le site ilederey.com de la part de russes ? et dernièrement peut être de Seychelles ? Je n’en vois pas bien l’intérêt, mais c’est pénible car Stéphane doit passer du temps à nettoyer tous ces commentaires inutiles mais pas forcément malveillants, écrits en langue étrangère, en bas de chaque article du blog (on parle ici du blog pas d’instagram ni de facebook) . C’est quand même insupportable de se dire qu’aujourd’hui on ne peut rien faire sans avoir à gérer des gens malveillants et des arnaques. Maintenant je me méfie de tout : des fake news, des fake video, des fake mails, des fake SMS etc….
Billet d’humeur : je me marre et j’ai eu du temps puisqu’il pleuvait :
- Parce que en dépit de tout ce que rapporte les journaux en France, et la bien pensance en général, TRUMP va rester seul en lice pour les Républicains devançant de très loin la 2eme candidate républicaine. L’Amérique profonde exprime ainsi son ras le bol des woke et pseudo intello et leur dit clairement Fuck ! Attention je ne suis pas une pro Trump, ce qui me fait bien rire c’est la tête de la Gôche si sûre d’elle !!!!
- Parce que le nouveau Président argentin vient de prendre le taureau par les cornes et sa liste de mesures pour redresser le pays est certes très dure et va être très douloureuse dans un premier temps mais a le mérite de mettre en exergue les maux qui tirent le pays vers le bas et l’assistanat permanent. A bon entendeur Macron …..il n’y a pas que l’uniforme à l’école qui va redresser la France…..Comme on dit en espagnol Javier Milei : il en a des cojones, cabron ! La gôche qui a toujours raison (pléonasme) est vent debout !
- Et le 3eme point qui m’a rendue hilare ce matin : un rapport parlementaire qui tire la sonnette d’alarme sur l’apprentissage de la lecture : La méthode globale est à proscrire et il faut de toute urgence revenir à la méthode syllabique ! ce que toute bonne mère de famille sait depuis longtemps. Mais les 68tards étaient aux commandes des rectorats et ont sacrifié envers et contre tout la génération de nos enfants parce que, EUX, étaient les sachants et nous (la génération suivante d’ailleurs) étaient des réac ! la gôche était aux commandes ! les syndicats qui n’aiment que tirer la France vers le néant sont vent debout !