Jeudi 29 Février 2024 et Vendredi 1er Mars 2024
Au matin il pleut et il fait beau . Faudrait savoir ! choisis ton camp camarade ! Car en principe nos 3 bateaux partent aujourd’hui.
120 miles en perspective à 5,5 nœuds de moyenne soit 5,5 miles/heure, tadin tadin tadin…. , le compte est bon : 22 heures donc ; pour une arrivée vers 8h00 il faut partir vers 10h00, mais si l’on va plus vite ….alors nous devrions partir vers 13h00.
Une nouvelle nuit de nav’ en perspective.
Traversée de Puerto Bahia à Puerto Plata Jeudi à Vendredi :
Nous partons finalement vers 13h00.
J’aurais pas aimé le faire dans l’autre sens moi j’voul’dis ! Nous avons eu des vents entre 20 nœuds stables et pointes à 25 nœuds . Nous avons navigué entre 7 et 11 nœuds. Nous sommes passés de 1 ris dans la grand voile tout génois sorti à 1 ris dans la grand voile et 3 ris dans le génois puis 1 ris dans la grand voile, génois roulé pour finir grand voile affalée et 3 ris dans le génois. En effet, il fallait à tout prix ralentir car comme sus décrit, nous ne pouvions pas arriver de nuit à Puerto Plata et nos disques de frein n’avaient pas encore été changés . Et bien croyez le ou pas, nous ne sommes jamais descendu en dessous de 6 nœuds ! Incroyable ! il faut aussi dire que d’énormes vagues de plus de 2 mètres nous prenaient pas le ¾ arrière, situation plus qu’inconfortable, qu’une dérive de plus de 1 nœud nous poussait par le derrière et que le vent de Nord Est entrait sans surprise en apparent par 113 degrés dans les voiles . Comme aurait dit Pierre Dac, notre avenir était devant nous et si on se retournait on l’avait dans le dos.
Comme d’hab’ garde alternée toutes les 3 heures pour notre bébé.
Dans la nuit m’est apparu un sapin de Noël géant sans que j’ai eu besoin de recourir à un puissant psychotrope, j’ai nommé Symphony of the Seas, déjà sur notre chemin aux British Virgin Islands.
Nous arrivons finalement tous freins dehors pour n’être qu’à l’ouverture de la Marina à 8h00.
L’entrée est chahutée, les vagues roulent et il y a un étroit canal en chicane. Dans le port ça bouge beaucoup et ça tire sur les amarres, nous avons peur pour les taquets sur les hauts pontons en béton le long desquels les marineros nous ont installés.
