Jeudi 2 Juin 2022
Hourrah ! Hourrah ! Hourrah, A….leluia ! A….leluia ! Ok clapot ce matin au réveil mais …. on ne peut pas avoir le beurre et les faveurs de la fermière.
Mais que nous arrive- t -il ? Vous ne devinez pas ? Allez un petit effort ! Allez un petit indice : il vient de derrière, il propulse – toujours pas ? – il a atteint 15 nœuds, et il est ? il est ? il est celui par lequel arrive le silence tout en continuant d’avancer, il est celui qui rend les voileux heureux, il est celui que nous attendions depuis longtemps .
Nous louvoyons donc entre de superbes îles, par très beau temps, nous prenons des chicanes de mer bleue sous un soleil omniprésent et le tout en avançant à 4,5 nœuds par vent arrière avec pour seule toile le génois (le commandant a dit que la grand voile n’apporte rien par vent arrière, alors, si le chef a dit, les moussaillons se taisent, euh ! enfin presque. Il arrive à la femme du chef de se permettre quelques contestations de temps en temps). Les moteurs se sont tus. C’est ZEEEENNNN !
Envoyez la musique : « il est où l’bonheur ? il est oùùùùùù ? ».
Nous apercevons Dubrovnik et décidons de déjeuner à l’Anse de Gornje Celo (île de Lopud) pour prendre aussi un dernier bain avant d’atteindre le port éponyme (si vous aviez précédemment ouvert le dico, maintenant vous savez ce que cela veut dire).
Plus on s’approche de Dubrovnik, plus on sent l’appel de la cupidité. De plus en plus d’immeubles supra moches et modernes à l’horizon et 2 MSC croisière qui barrent totalement celui-ci à côté du pont suspendu. Une horreur ! .
Ca y est, le capitalisme de masse est arrivé à Dubrovnik. Oyez oyez braves gens, Dubrovnik est bientôt fichue, et nous n’avons pas encore visité la ville.
Dans l’anse de Gornje sus citée un hôtel moderne, pas vilain et pas très grand mais quand même 250 euros la nuit (je rappelle que c’est 40% d’un salaire moyen mensuel croate) .
Envoyez la musique : « il est où l’américain ? il est oùùùùùù ? ».
A Marina Frappa de Dubrovnik , c’est dingue (tu l’as comprite celle là ?) . Marina moderne, encore en travaux, les pontons sont vides de chez vides. Toutefois je salue les prix nous paierons 144 euros par nuit pour notre fougueux destrier. Quand on a connu les prix des autres ports de Croatie, on se dit : cherchez l’erreur. On courra vite en partant, au cas où .
Nota : comme dans tous les ports de Croatie, on appelle la VHF sur le 17, faut pas s’attendre à ce qu’ils vous répondent . Alors il faut y rentrer franc bon et il y aura miraculeusement toujours un marinero pour vous guider, c’est celui qui vous a entendu à la VHF mais qui ne vous a pas répondu.
A peine arrivés à quai, les équipes se forment : les garçons vont jouer avec leurs tuyaux d’eau et les filles vont partir pour l’impossible. Le premier petit supermarché est à 600 mètres mais s’avère être : 1) à 500 mètres plus 100 mètres d’escalier à 35% de pente (croyez moi ,c’est long) 2) une supérette plutôt qu’un supermarché 3) très peu achalandé donc pas de viande, pas d’alcool ménager, toujours pas de menthe, pas de glace vanille simple (toujours des mélanges impossibles, chocolat /fraise , vanille/fraise) . Nous prenons ce que nous pouvons : saucisses – mortadelle et jambon fumé. Pour le parmesan, on repassera, ou plutôt on s’en passera .
Demain matin il y a un marché à 1,4 Km, on verra si nous trouvons des fruits et des légumes , et peut être, peut être de la menthe.
Le tableau ne serait pas complet si nous n’avions pas mis en route les machines (mais non pas le moteur, vous suivez un peu ! ) ; savoir la machine à laver le linge.
Voilà vous savez tout . Nous restons donc au port ce soir, et visite de la ville demain.